Le Comité national des internistes et des résidents (CNIR) a annoncé une grève nationale les 15, 16 et 17 octobre 2024. Cette mobilisation exclut toutefois les services d’urgence, de garde et de réanimation, afin de ne pas impacter les soins vitaux. Les médecins internes protestent contre « la lenteur du gouvernement à répondre à leurs revendications », qui concernent notamment les conditions de travail, jugées insuffisantes et nuisibles à la qualité des soins dispensés aux citoyens.
Une réponse à des revendications non satisfaites
Cette grève fait suite à une série de protestations. En septembre, les médecins internes avaient déjà rejoint la mobilisation des étudiants en médecine, médecine dentaire et pharmacie, organisée par la Commission nationale des étudiants en médecine (CNEMEP). Cette protestation a été marquée par des sit-in à Rabat, et les arrestations de plusieurs manifestants ont suscité la condamnation des professionnels de santé. Face à ces événements, le CNIR avait déjà observé une « grève d’avertissement » du 27 septembre au 1er octobre.
Une situation qui dure
Les revendications des internes portent principalement sur les conditions de travail dans les hôpitaux publics, qu’ils jugent inadéquates. Ils dénoncent également la lenteur de l’État à apporter des améliorations concrètes à leur statut et à leurs conditions d’exercice.
Le CNIR espère qu’à travers cette grève, le gouvernement prendra rapidement des mesures pour répondre aux attentes des professionnels de la santé.
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