Maghreb

Maroc : Une croissance économique prévue à 2,8 % en 2024

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Bank Al-Maghrib (BAM) prévoit un ralentissement de la croissance économique du Maroc à 2,8 % en 2024, selon les projections dévoilées lors de la troisième réunion trimestrielle de l’année. Ce ralentissement s’explique principalement par une contraction de 6,9 % de la valeur ajoutée agricole.

Toutefois, la banque centrale prévoit une reprise solide en 2025 avec une croissance qui pourrait atteindre 4,4 %. Cette amélioration serait en grande partie due à une progression de 8,6 % de la production agricole, sous l’hypothèse d’une récolte céréalière moyenne estimée à 55 millions de quintaux.

Croissance des secteurs non agricoles

En dépit de la baisse attendue du secteur agricole en 2024, Bank Al-Maghrib souligne la dynamique positive des secteurs non agricoles, notamment les industries manufacturières, extractives et les activités liées au tourisme.

Ces secteurs devraient continuer à croître, avec une hausse prévue de 3,9 % en 2024 et 2025, après une augmentation de 3,6 % en 2023. Cette tendance s’inscrit dans la reprise continue des activités non agricoles, qui devrait être soutenue par les investissements publics et privés à moyen terme.

L’importance des conditions climatiques pour l’agriculture

Bien que les secteurs non agricoles affichent des perspectives de croissance encourageantes, la performance du secteur agricole demeure fortement tributaire des conditions climatiques.

Bank Al-Maghrib rappelle que la production agricole reste un facteur clé dans la croissance globale du pays, soulignant la volatilité liée aux aléas climatiques. Néanmoins, les données infra-annuelles montrent une reprise des autres activités économiques, ce qui pourrait compenser partiellement les fluctuations du secteur agricole.

Investissement public et privé en soutien

Bank Al-Maghrib met également en avant le rôle central des investissements publics et privés dans la reprise de l’économie marocaine. Ces investissements devraient soutenir les activités non agricoles à moyen terme, créant ainsi un environnement propice à une relance économique progressive, en particulier après la contraction prévue en 2024.

Ces efforts d’investissement devraient contribuer à dynamiser les secteurs industriels et touristiques, tout en renforçant les perspectives de croissance à long terme.

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