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Marouen Abassi, Sihem Boughdiri et Samir Saied ont la solution, mais il y a deux freins

Marouen Abassi, Sihem Boughdiri et Samir Saied ont la solution, mais il y a deux freins

Le gouverneur de la Banque centrale de Tunisie, Marouen Abassi, la ministre des Finances, Sihem Boughdiri Nemsia et le ministre de l’Economie et de la Planification, Samir Saied, travaillent d’arrache-pied, depuis deux semaines, pour tenter de sauver les meubles, a appris Tunisie Numérique. Comprenez par là intégrer les exigences du FMI, le principal bailleur de la Tunisie, dans la Loi de finances 2021. Un vrai tour de force au regard du refus du chef de l’exécutif, Kais Saied, de regarder en face les épineux problèmes du pays, au regard du contrecoup social que serait l’annonce de mesures douloureuses pour inciter le FMI à décaisser.

A cela s’ajoute un autre gros problème : le temps. Du temps il en reste très peu, déjà pour boucler le budget 2021, ensuite pour s’attaquer à la montagne de la Loi de finances 2022, nous a confié une source sous le sceau de l’anonymat. Je rappelle qu’on est à un mois et demi de la fin de l’exercice 2021 et qu’on devrait déjà avoir la première mouture de la Loi de finances 2022 sur la table.

Mais en plus du problème social le remède de cheval du FMI a un autre gros écueil : il est politique, et là c’est le locataire du palais de Carthage, Kais Saied, qui a la main depuis le 25 juillet 2022. Déjà qu’il a un dédain manifeste pour la chose économique, lui demander en plus de sabrer les acquis de beaucoup de ses électeurs, par la volonté du FMI, c’est un pas que l’artisan du “tout pour le peuple et par le peuple” aura beaucoup de mal à franchir…

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