Au fur et à mesure que les négociations pour l’échange de prisonniers entre le Hamas et Israël progressent, l’attention se porte de plus en plus sur Marwan Barghouthi, leader du mouvement Fatah, emprisonné depuis 22 ans en Israël.
Le Hamas demande sa libération, voyant en lui une figure capable d’unifier les Palestiniens et de contrer les pressions internationales suite à la fin du conflit. Des reportages, notamment celui de la publication espagnole El País, soulignent l’importance de Barghouthi, considéré par beaucoup comme le Nelson Mandela palestinien, capable de réunir à la fois laïcs et islamistes.
Israël, qui a condamné Barghouthi à cinq peines d’emprisonnement à perpétuité pour “terrorisme”, l’a placé à plusieurs reprises en isolement et transféré entre différentes prisons, la dernière étant Megiddo. Les accusations d’Itamar Ben-Gvir, ministre israélien de la Sécurité nationale, selon lesquelles Barghouthi planifie des émeutes depuis sa cellule, sont rejetées par sa famille.
Malgré les dures conditions de détention décrites par son fils Arab, qui n’a pas vu son père depuis 22 ans, la famille reste optimiste, mettant l’accent sur l’importance de mettre fin au conflit et de libérer tous les prisonniers politiques, et pas seulement leur proche.
Des personnes ayant rencontré Barghouthi en prison le décrivent comme un homme influent, capable de diriger un gouvernement d’unité nationale et de lutter contre la corruption et l’occupation.
Alors que le Hamas semble déterminé à inclure Barghouthi dans les négociations d’échange de prisonniers, la perspective de sa libération reste incertaine, dépendant des manœuvres de négociation et de la volonté politique d’Israël.
Sa popularité reste élevée parmi les Palestiniens, certains le voyant comme un futur candidat présidentiel capable de surmonter les divisions internes et de conduire le peuple palestinien vers l’avenir.
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