Dans une déclaration à la correspondante de Tunisienumerique à Médenine, aujourd’hui, dimanche 22 mai 2022, le Chef du Front du Salut National, Ahmed Nejib Chebbi a souligné la nécessité de “sensibiliser les citoyens à l’importance de la démocratie et d’affronter le coup d’État pour sortir de la crise économique et sociale actuelle”.
Concernant le dialogue national, Chebbi a déploré l’exclusion des partis politiques et des composantes de la société civile ainsi que la prise de décisions unilatérales, revendiquant « un dialogue participatif et représentatif du peuple tunisien pour définir devant les médias, les réformes puis organiser un référendum pour permettre au peuple d’exprimer sa volonté ».
Chebbi a également souligné la nécessité de faire face à de telles décisions en raison de leurs conséquences désastreuses qui reflètent l’étendue de la persistance de l’autorité putschiste à imposer des opinions et des propositions unilatérales sans la participation de acteurs politiques en Tunisie.
« Nous avons joui au cours de la décennie passée de la liberté et de la démocratie… Aujourd’hui, ces acquis politiques sont menacés, il est difficile de les confisquer car ses défenseurs sont nombreux », a-t-il fait savoir.
« La dernière décennie est caractérisée par l’échec dans le domaine développement, dont les gens ont été déçus car les objectifs de la Révolution n’ont pas été atteints… Le problème n’a pas été résolu après le 25 juillet, il a été exacerbé en raison de l’isolement du pays, on remarque également la pénurie des produits de base et des médicaments », a-t-il précisé.
« La résolution de la crise socio-économique passe par la résolution de la crise politique, c’est-à-dire la création d’un gouvernement de salut national émanant du dialogue national, approuvée à l’unanimité par les composantes de la société tunisienne et ayant un programme de réformes », a-t-il expliqué.
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