Politique

Mekki ne bravera pas les matraques des policiers ce 14 janvier, il a mieux

Mekki ne bravera pas les matraques des policiers ce 14 janvier, il a mieux

Pendant que ses “ex”-camarades se mobilisent et mobilisent comme ils peuvent pour le feu d’artifice du 14 janvier, l’ex-dirigeant d’Ennahdha Abdellatif Mekki est sur un tout autre terrain : le football. Il s’est même permis d’apporter ses lumières au président de la Fédération tunisienne du football (FTF), Wadii Jari, suite aux déboires de l’équipe nationale à la CAN face au Mali. Mais avec Mekki la politique n’est jamais loin…

A travers un post sur Facebook ce jeudi 13 janvier, il a donné un “précieux” conseil à Jari : Avant de se plaindre auprès de la Confédération Africaine de Football (CAF), s’assurer que le fameux arbitre ne s’est pas adossé sur l’article 80 ou un dispositif de ce type pour stopper le match et éviter ainsi un péril imminent qu’il est le seul à connaître. Une prérogative qui lui permet de surseoir tous les règlements du tournoi le plus en vue du continent. Quand on vous disait que la politique n’est jamais loin…

L’ancien ministre de la Santé fait évidemment allusion au coup de massue qui s’est abattu sur le Parlement le 25 juillet 2021, porté par le chef de l’Etat, Kais Saied, obligeant les politiciens à se rabattre sur la rue pour continuer à exister. Ce que d’ailleurs ils s’apprêtent à faire demain vendredi, bravant l’armada de policiers que le ministre de l’Intérieur va lâcher dans tous les coins chauds de la capitale…

Aux dernières nouvelles Mekki ne se joindra pas à ses ex-compagnons, en tout cas il n’a pas pipé mot là-dessus. La dernière fois qu’on l’a attendu il avait fait du service minimum – il le leur doit bien – en donnant des nouvelles de Noureddine Bhiri, plus précisément pour révéler son lieu et ses conditions de détention. Avant cela il avait publiquement défié le président de la République en l’invitant à un débat. Depuis plus rien jusqu’à ce post sur sa page Facebook…

Une attitude somme toute plus cohérente que celle de Samir Dilou, qui prétend lui aussi avoir officiellement quitté les rangs d’Ennahdha, mais qui n’a jamais été aussi actif sur la scène politique, au nom de la défense de la démocratie, de son ex-compagnon Bhiri et pour dénoncer les misères que leur fait vivre Kais Saied. Mais le microcosme politique tunisien n’est pas à une étrangeté près, alors Dilou ou autre chose…

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