Monde: Daily Brief du18 mars 2021

L’effet “baby-flop” de la pandémie en France

La pandémie de la Covid-19 ne provoque pas seulement une surmortalité dans de nombreux pays, mais aussi une baisse considérable de la natalité dans plusieurs d’entre eux.

En France, l’Insee a publié des chiffres sur le nombre d’enfants nés en janvier 2021, neuf mois après le début du premier confinement. Les données collectées jusqu’à présent révèlent un déclin frappant, puisqu’il y a eu 13 % de naissances en moins par rapport à janvier 2020, soit un total de 53 900 nouveau-nés.

En France, pays qui affiche d’ordinaire le plus fort taux de natalité des 27 pays de l’Union européenne, la chute est la plus forte, depuis la fin brutale du baby-boom, dans les années 1970.

Sur toute l’année 2020, la France a vu naître 735 000 bébés, soit le chiffre le plus bas depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.

Libye: 15 cas du variant sud-africain du coronavirus découverts

Les autorités sanitaires libyennes ont annoncé, mercredi 17 mars 2021, la découverte de 15 cas de la souche sud-africaine du coronavirus sur 32 échantillons positifs au virus.

Le Canada connaît la plus faible croissance démographique depuis la Première Guerre mondiale

La population du Canada a augmenté l’année dernière au rythme le plus lent depuis plus d’un siècle, les restrictions liées à la Covid ayant freiné l’immigration.

La population du pays n’a augmenté que de 0,4% en 2020 pour atteindre 38. 048. 738 habitants, principalement à cause de la fermeture des frontières a rapporté jeudi Statistique Canada à Ottawa. C’est la croissance annuelle la plus lente depuis 1916, au cours de la Première Guerre mondiale. En chiffres absolus, l’augmentation annuelle de 149 461 est la plus faible depuis 1945.

Au cours des cinq dernières années, l’immigration a représenté plus des trois quarts de la croissance démographique totale du Canada, mais ce chiffre est tombé à 58% en 2020.

Le nombre de décès l’année dernière a également atteint un record, dépassant les 300 000 pour la première fois dans l’histoire du pays. 

Source : (Bloomberg)

Pour les voyages dans l’Union européenne sans tests ni mise en quarantaine, des “passeports Covid” seront introduits.

La Commission européenne a convenu de l’introduction d’un “certificat vert numérique” – un document spécial pour voyager dans les pays de l’UE sans restrictions de coronavirus.

Qui peut obtenir un “passeport Covid”:

Ceux qui ont été vaccinés contre la COVID-19, ont reçu un résultat de test négatif pour le coronavirus, ou ont déjà été malades et guéris pourront obtenir un permis pour voyager à travers l’UE. Tout d’abord, nous parlons des citoyens des pays de l’UE et de leurs proches, mais les étrangers qui y vivent légalement peuvent également obtenir un certificat.

Les citoyens de pays extérieurs à l’Union européenne peuvent également demander un “passeport Covid”. Pour ce faire, une personne doit demander un certificat du pays où elle va se rendre et lui fournir une «preuve fiable de vaccination». De quoi s’agit-il ? La Commission européenne ne l’explique pas.

Comment le certificat fonctionnera:

Le document doit être délivré gratuitement, il sera disponible en version numérique et papier en deux langues – l’anglais et celui officiel du pays où la personne l’a reçu. Le certificat indiquera “uniquement les informations importantes et les données personnelles protégées”: nom, date de naissance et la base sur laquelle le “passeport Covid” a été délivré. Chaque document aura un code QR unique.

La validité des passeports Covid sera déterminée par les réglementations nationales. La limitation exacte ne concerne que les certificats de ceux qui ont été atteints par la COVID-19 – le document cessera d’être valide 180 jours après sa réception. Le système même des “certificats verts numériques” devrait être utilisé dans l’UE jusqu’à ce que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) annonce que la pandémie est terminée.

Décès du président tanzanien John Magufuli

Le président tanzanien, John Magufuli, réélu en octobre dernier pour un second mandat contesté, est décédé mercredi à l’âge de 61 ans, officiellement en raison de problèmes cardiaques.

Le chef de l’État n’était plus apparu publiquement depuis fin février et plusieurs personnalités de l’opposition avaient laissé entendre que John Magufuli souffrait de la Covid-19, une information non confirmée. Magufuli était l’un des sceptiques Covid les plus influents d’Afrique, appelant à des prières et à des traitements à base de plantes pour contrer le virus.

Conformément à la Constitution, la vice-présidente, Samia Suluhu Hassan, va succéder au président défunt. Elle sera la première femme présidente de la Tanzanie.

Tensions américano-russes :

Pour Biden, Poutine est “un tueur” qui n’a pas d’âme.

Le président américain a accordé à la chaîne américaine ABC une interview qui a été diffusée le mercredi 17 mars. Joe Biden y a notamment affirmé que, si les tentatives d’ingérence russe lors de la présidentielle de 2020 sont avérées, Vladimir Poutine devra “en payer le prix”.

“Il paiera [l’ingérence russe dans les élections américaines]. Nous nous sommes longuement entretenus, lui et moi. Je le connais plutôt bien et j’ai entamé notre conversation en disant : “Je vous connais et vous me connaissez. Si ces soupçons sont avérés, alors vous aurez été prévenu.”

 

 

Suite à l’interview de Biden, Moscou a rappelé son ambassadeur aux États-Unis.

Ce matin, le président russe Vladimir Poutine sur les ondes de la chaîne de télévision Russia 24 a commenté les propos du dirigeant américain Joe Biden, qui l’a qualifié de “tueur”.

Poutine a confirmé qu’il connaissait personnellement Biden et a déclaré qu’il pouvait répondre à ses paroles: «Je lui dirais:« Soyez en bonne santé ». Je lui souhaite une bonne santé. Je dis cela sans ironie, sans blagues. ” Le président a noté qu’il y avait de nombreux “événements sanglants” dans l’histoire de chaque État. Cependant, selon lui, lorsque les gens évaluent les autres ou «même d’autres états», ils semblent se regarder dans le miroir, là où ils se voient.

Séisme peu profond et de magnitude 6 au large de l’Algérie

Un séisme peu profond et de magnitude 6 s’est déclenché dans la nuit de mercredi à jeudi au large de l’est de l’Algérie, a annoncé l’Institut américain de géophysique (USGS), et a suscité un mouvement de panique mais sans faire de morts, selon la Protection civile algérienne.

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