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Monde-Daily brief du 20 août 2021: Afghanistan: Les talibans disent vouloir entretenir des relations avec l’Amérique et l’Europe

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Afghanistan : les talibans disent vouloir entretenir des relations avec l’Amérique et l’Europe

Depuis leur prise de pouvoir, les talibans ont tenté de jouer l’apaisement pour espérer obtenir la reconnaissance du plus grand nombre de pays possible. La Chine et la Russie se sont jusqu’ici montré conciliantes. Les nouveaux dirigeants islamistes ont poursuivi ce jeudi leur offensive diplomatique pour tenter d’amadouer la communauté internationale.

Mais beaucoup se méfient des promesses faites par les talibans, qui disent vouloir former un gouvernement “inclusif” et ont pour cela entamer des consultations avec l’ancien président afghan Hamid Karzaï.

Selon un document confidentiel des Nations unies, les talibans posséderaient d’ailleurs des “listes prioritaires” d’individus ayant travaillé pour l’armée afghane ou des forces étrangères, qu’ils rechercheraient, alors même qu’ils ont promis ne pas se venger de leurs opposants.

Afghanistan: Erdogan : la Turquie est prête à négocier avec les talibans et ne sera pas un « entrepôt pour les migrants »

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a appelé les pays européens à assumer la responsabilité des migrants afghans qui fuient le pays après la prise du pouvoir par les talibans.

Il a déclaré que la Turquie ne deviendrait pas un “entrepôt européen pour les migrants”.

Des milliers de personnes ont déjà fui vers la Turquie ces dernières semaines, alors que les talibans ont marché victorieusement à travers le pays, capturant une ville après l’autre.

Erdogan a rappelé que la Turquie a commencé la construction d’un mur le long de sa frontière avec l’Iran – il s’agit d’une route clé pour les migrants afghans vers la Turquie.

Il a également ajouté que la Turquie est prête à négocier avec le nouveau gouvernement qui sera formé par les talibans.

Moscou : Ultime visite de Merkel à Poutine, un an après l’empoisonnement de Navalny

Vladimir Poutine et Angela Merkel se retrouvent vendredi à Moscou, une dernière rencontre avant la retraite de la chancelière, un an exactement après l’empoisonnement d’Alexeï Navalny, l’opposant russe à qui l’Allemagne sauva la vie.

L’Afghanistan, la crise internationale du moment, sera bien sûr à l’agenda des deux vétérans de la vie politique européenne, mais le cas du détracteur du Kremlin, désormais emprisonné et qui a vu son organisation démantelée par les autorités, doit être mis en avant par la dirigeante allemande.

Les discussions devraient aussi toucher aux contentieux que sont l’espionnage russe, la répression au Bélarus et la guerre en Ukraine.

https://twitter.com/RTBFinfo/status/1428663882923581453  

Les réfugiés afghans bienvenus dans les Balkans

Dans le chaos qui a suivi l’entrée des forces talibanes dans la capitale, Kaboul, trois pays des Balkans occidentaux, l’Albanie, le Kosovo et la Macédoine du Nord, ont accepté une demande américaine d’accueillir temporairement des réfugiés afghans en attente de visas américains, explique la presse de la région.

Un an après l’empoisonnement d’Alexeï Navalny, le Kremlin nie toujours les faits

C’était il y a un an jour pour jour. Le 20 août 2020, Alexei Navalny tombait malade dans un avion qui devait le ramener de la Sibérie à Moscou. Le blogueur anti-corruption et homme politique d’opposition, plongé dans un coma artificiel, était transporté dans un hôpital à Berlin deux jours plus tard.

Le gouvernement allemand affirmait alors qu’il avait été empoisonné. Et selon Alexeï Navalny, Vladimir Poutine était personnellement derrière son empoisonnement.

De son côté le dirigeant russe admettait la surveillance de son opposant politique, mais niait l’avoir empoisonné.

 

 

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