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Mpox : un premier cas du variant clade 1b détecté en France

Mpox : un premier cas du variant clade 1b détecté en France

Un premier cas du variant clade 1b de mpox, anciennement appelée variole du singe, a été identifié en Bretagne, selon un communiqué du ministère de la Santé publié lundi soir. Ce cas, confirmé par le CHU de Rennes, concerne une femme dans un état stable, prise en charge par le service des maladies infectieuses.

Un cas détecté en Bretagne sans voyage en Afrique centrale

La personne infectée n’a pas voyagé en Afrique centrale, région où les clades du virus mpox, y compris le clade 1b, circulent activement.

Cependant, elle aurait été en contact avec deux individus revenant d’Afrique centrale. Les autorités sanitaires ont lancé une enquête pour identifier l’origine de la contamination et recenser les personnes ayant été en contact avec elle.

Une maladie virale contagieuse et redoutée

Le mpox est une maladie virale qui se transmet de l’animal à l’homme mais également entre humains. Elle se manifeste par des symptômes tels que fièvre, douleurs musculaires et lésions cutanées, notamment des pustules.

Le variant clade 1b, récemment identifié en France, est considéré comme le plus contagieux et présente un taux de létalité élevé.

Le taux de létalité correspond au pourcentage de personnes atteintes par une maladie qui en meurent. Dans le contexte du variant clade 1b de mpox, il est qualifié d’« élevé », mais le chiffre précis n’est pas mentionné dans les données fournies.

Un risque jugé faible mais surveillé

Selon le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC), le risque d’infection par le clade 1 pour la population générale reste faible en France et en Europe. Cependant, des cas sporadiques liés à des zones de forte circulation virale, comme l’Afrique centrale, peuvent survenir.

Depuis l’été 2024, quatre pays de l’espace économique européen (Suède, Allemagne, Royaume-Uni et Belgique) ont signalé des cas de clade 1b. En France, au 1er janvier 2025, 215 cas de mpox ont été déclarés, dont quatre recensés sur les neuf derniers jours.

Une alerte maintenue par l’OMS

Face à la propagation mondiale du virus, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a maintenu son plus haut niveau d’alerte en novembre 2024.

L’OMS justifie cette décision par l’augmentation continue des cas, leur propagation géographique et les défis opérationnels liés à leur gestion.

Deux épidémies distinctes

Actuellement, deux épidémies de mpox sévissent simultanément :

  1. Clade 1 en Afrique centrale, touchant principalement les enfants.
  2. Clade 1b, affectant principalement les adultes, dans l’Est de la République démocratique du Congo et les régions voisines.

Ces épidémies s’ajoutent à la crise sanitaire causée par le clade 2b, responsable de l’épidémie de mpox en Europe en 2022 et 2023. Bien que ce dernier soit en net recul, le variant clade 1b représente un nouveau défi sanitaire majeur pour les autorités internationales.

Pour le mpox dans son ensemble :

    • Les clades circulant en Afrique centrale (clade 1) présentent historiquement un taux de létalité pouvant atteindre 10 %, en particulier dans les régions où l’accès aux soins est limité.
    • En revanche, les clades observés en Europe et ailleurs (clade 2) ont des taux de létalité beaucoup plus bas, souvent inférieurs à 1 %, principalement grâce à une meilleure prise en charge médicale.

Le clade 1b semble plus contagieux et potentiellement plus mortel que le clade 2, mais les autorités sanitaires continuent d’évaluer ses caractéristiques exactes, notamment en dehors des zones où il est endémique.

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