Economie

Néji Ghandri propose la création d’un fonds national dédié à la décarbonation

Néji Ghandri propose la création d’un fonds national dédié à la décarbonation

La Tunisie qui subit des impacts de plus en plus marqués du changement climatique, se retrouve à un moment déterminant dans sa quête d’une économie durable. 

Les institutions financières du pays, conscientes de leur rôle central dans cette transformation, commencent à adopter des stratégies qui visent à intégrer des considérations environnementales dans leurs pratiques. Alors que la nécessité de financements durables se fait pressante, les banques et les établissements financiers s’engagent à soutenir des projets de décarbonation, tout en naviguant dans un paysage complexe.

Récemment, à Tunis, Néji Ghandri, Président du Conseil Bancaire et Financier, a souligné l’importance de la décarbonation pour transformer l’économie tunisienne et renforcer sa compétitivité.

Dans une intervention, à l’occasion d’un séminaire tenu sous le thème « Décarbonisation et transition durable » Ghandri a rappelé que la décarbonation n’est pas seulement une obligation environnementale, mais aussi une chance unique de renforcer la compétitivité des entreprises tunisiennes et de positionner la Tunisie comme un leader régional en matière de durabilité. Il a appelé à une mobilisation concertée de l’État, des entreprises, des banques et des partenaires internationaux pour concrétiser cette ambition.

Le Président du CBF a proposé la création d’un fonds national dédié à la décarbonation, qui pourrait intégrer divers mécanismes financiers innovants tels qu’un fonds de garantie pour réduire les risques, une ligne de crédits verts bonifiés et des subventions ciblées. Ce fonds servirait à accompagner les entreprises tunisiennes, notamment les PME, à adopter des technologies propres et innovantes. Selon lui, ces efforts doivent être perçus comme des investissements stratégiques dans l’avenir des entreprises et non comme de simples contraintes.

Il a également mis l’accent sur le rôle des institutions financières internationales, qui sont déjà des partenaires clés, mais dont le soutien gagnerait en impact avec des mécanismes mieux adaptés aux spécificités des entreprises tunisiennes. Cette collaboration doit aussi permettre de renforcer l’expertise locale, essentielle pour accélérer la transition énergétique et technologique.

Enfin, Ghandri a souligné le rôle central des banques tunisiennes dans cet élan. En innovant avec des produits financiers comme le leasing pour équipements durables ou des crédits bonifiés, les banques peuvent devenir des partenaires stratégiques pour accompagner les entreprises vers une économie plus respectueuse de l’environnement. »

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