Nejla Kodia, dirigeante du Pôle démocratique moderniste (PDM) a critiqué la nouvelle loi électorale notamment le décret-loi n°54 portant sur les lourdes peines annoncées contre les propagateurs de rumeurs allant jusqu’à cinq ans d’emprisonnement et une amende de cinquante mille dinars quiconque utilise sciemment des systèmes et réseaux d’information et de communication en vue de produire, répandre, diffuser, ou envoyer, ou rédiger de fausses nouvelles.
En marge d’une conférence de presse tenue aujourd’hui, Kodia a dit que ce décret a été adopté en l’absence de concertation avec les experts, les partis politiques et les partis compétentes.
Elle a expliqué que même les journalistes et les professionnels du secteur peuvent faire l’objet de poursuites judiciaires avec ce décret prévoyant la reproduction du scénario égyptien dans le pays.
L’intervenante a expliqué que les mêmes mesures restrictives ont été adoptées par les autorités égyptiennes sous prétexte de protéger la sécurité du pays.
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