Le ministre de l’Intérieur, Khaled Nouri, est intervenu ce lundi lors d’une séance plénière au Parlement pour apporter des précisions sur les critères de nomination des cadres territoriaux, notamment les délégués (maâtamads) et les omdas. Cette intervention faisait suite à une question adressée par le député Ahmed Saïdani sur les récentes désignations au sein du ministère.
Une sélection fondée sur des critères précis
Selon Khaled Nouri, le processus de nomination repose sur plusieurs conditions rigoureuses. Les candidats doivent notamment faire preuve d’un fort attachement à la nation, d’un alignement sur les orientations de l’État et du président de la République, ainsi que d’une excellente réputation personnelle, en plus de compétences avérées en gestion administrative et financière.
Le ministre a insisté sur le fait que ces critères ne sont pas arbitraires, mais répondent à la nécessité de disposer de responsables capables de représenter efficacement les autorités régionales et nationales.
Le délégué, représentant du gouverneur et du président
Khaled Nouri a souligné que le délégué ne représente pas uniquement le gouverneur dans sa région, mais agit également au nom du président de la République. À ce titre, son rôle est jugé stratégique dans l’appareil administratif territorial. Le ministère assure suivre de près les réclamations reçues et s’engage à évaluer en continu la performance des délégués et des omdas.
Aucune plainte enregistrée après le dernier mouvement
Concernant les récents mouvements dans le corps des délégués, le ministre a affirmé que le ministère n’a reçu aucune plainte relative à ces nominations. Il a précisé que les évaluations sont actuellement menées par les commissions spécialisées au sein du ministère, dans le cadre d’un processus de suivi et d’amélioration continue.
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