L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a annoncé aujourd’hui que plus d’une centaine de gouvernements ont pris des engagements historiques pour mettre fin à la violence contre les enfants. Neuf d’entre eux en particulier se sont engagés à interdire les châtiments corporels – un problème qui touche régulièrement 3 enfants sur 5 à la maison.
Ces engagements ont été annoncés lors d’une conférence ministérielle historique tenue à Bogotá en Colombie au cours de laquelle les délégations gouvernementales doivent s’accorder sur une nouvelle déclaration mondiale visant à protéger les enfants contre toutes les formes de violence, d’exploitation et d’abus.
L’OMS estime que plus de la moitié des enfants dans le monde, soit environ 1 milliard, souffrent d’une forme de violence, comme la maltraitance (y compris les châtiments corporels, la forme la plus répandue de violence contre les enfants), le harcèlement, la violence physique ou psychologique, ainsi que la violence sexuelle. La violence contre les enfants est souvent cachée, s’exerce principalement à huis clos et est largement sous-déclarée.
L’OMS estime aussi que moins de la moitié des enfants touchés confient à quelqu’un qu’ils ont été victimes de violence et que moins de 10 % reçoivent de l’aide. Et d’ajouter que toutes les 13 minutes, un ou une enfant ou adolescent(e) meurt des suites d’un homicide, ce qui équivaut à environ 40 000 décès évitables chaque année.
Dans le monde, plus de la moitié des enfants âgés de 2 à 17 ans, soit plus d’un milliard, sont victimes de violence sous une forme ou une autre chaque année. Une fille sur cinq et un garçon sur sept sont victimes de violences sexuelles.
On estime qu’entre 25 % et 50 % des enfants ont été victimes de harcèlement. Pour les adolescents, la violence — souvent liée aux armes à feu ou à d’autres armes — est aujourd’hui la principale cause de décès.
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