La Cour pénale du tribunal de première instance de Tunis tiendra cette semaine une première audience pour examiner le dossier controversé de l’affaire “Anstalingo”.
Cette décision fait suite au transfert de l’affaire depuis le tribunal de première instance de Sousse. Le dossier, complexe et politiquement sensible, implique un total de 41 accusés, dont des figures politiques de premier plan et des personnalités publiques.
Une liste d’accusés éclatante
Parmi les accusés figurent 23 personnes en fuite, dont l’ancien Chef du Gouvernement Hichem Mechichi selon MosaqieFm, ainsi que le fils, la fille et le gendre du président du mouvement Ennahdha, Rached Ghannouchi. Sont également concernés Lotfi Zitoun, ancien conseiller politique, et deux ressortissants étrangers.
Quatorze accusés sont actuellement en détention provisoire, parmi lesquels Rached Ghannouchi lui-même, plusieurs anciens cadres sécuritaires, ainsi qu’un ancien conseiller à la présidence du gouvernement. Enfin, quatre accusés, y compris une journaliste, comparaîtront en état de liberté.
Des accusations graves
Les charges retenues contre les accusés sont d’une gravité exceptionnelle :
- Blanchiment d’argent : Une accusation qui met en lumière des soupçons de flux financiers douteux et d’activités illicites dans le cadre des activités de l’entité Anstalingo.
- Complot contre la sûreté de l’État : Une infraction visant des actions présumées pour altérer ou renverser les institutions de l’État.
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