On n’avait pas entendu l’ex-gouverneur de Tunis, Chedly Bouallègue, depuis son limogeage. Motus également du côté de l’exécutif sur les raisons de ce départ surprise le 30 décembre dernier. Bouallègue vient de rompre le silence…
Il a affirmé ce jeudi 13 janvier sur une radio privée que le chef de l’Etat, Kais Saied, l’a démis de ses fonctions suite à son départ précipité d’une réunion sans avoir avisé le chef du protocole de la présidence de la République. L’ex-gouverneur a indiqué qu’il est parti prématurément pour cause de malaise. A noter que la rencontre entrait dans le cadre des préparatifs de la visite d’Etat en Tunisie du président algérien, Abdelmajid Tebboune…
Voilà, les hauts cadres de l’Etat savent à quoi s’en tenir. Une nouvelle doctrine a vu le jour avec l’irruption de Kais Saied dans la direction des affaires du pays le 25 juillet 2021. Si vous voyez les responsables du secteur public s’agiter et trembler à l’évocation du locataire du palais de Carthage vous saurez pourquoi…
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