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Par Abdelaziz Gatri : L’expérience tunisienne en rapport avec le parti de l’islam politique est unique

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Après sa légalisation, le parti Ennahdha a pris part aux élections, puis au pouvoir. Cela lui a été fatal. L’usure et l’abus de pouvoir aidant, le peuple, après un premier élan naturel de religiosité où il donna aux islamistes une majorité relative, a fini par déchanter au fil des années. La filiale locale du Tanzim des frères  musulmans s’est érodée et sa base électorale s’est rétrécie en peau de chagrin. Aujourd’hui, le candidat islamiste n’a aucune chance de l’emporter. Tout au plus irait-il se faire massacrer au second tour.

C’est pour cette raison que son chef, fourbe et calculateur, à qui la Choura a pourtant délégué de se porter lui-même candidat ou de désigner le candidat de son choix, s’est défilé. Il a préféré envoyer Mourou au purgatoire, j’allais dire encore une fois, préférant aller sans coup férir briguer un siège de député garanti.

Alors ceux qui nous enfument avec leur volonté d’en découdre avec les islamistes, laissez-nous tranquilles, on s’en charge nous-mêmes. Dites-nous simplement ce que vous comptez faire avec la faillite politique, économique et morale dans laquelle vous avez plongé le pays.

Abdelaziz GATRI. 

Expert-conseiller, opérations de commerce international, contentieux douanier.

 

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Publié par
Tunisie Numérique