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“Par Amine Ben Gamra : Lorsque l’État néglige son secteur agricole”.. Droit de réponse de la Banque Mondiale

“Par Amine Ben Gamra : Lorsque l’État néglige son secteur agricole”.. Droit de réponse de la Banque Mondiale

Suite à l’article publié sur Tunisienumerique ” L’Etat néglige son secteur agricole”  publié ce 9 décembre 2019 par Amine Ben Gamra, la Banque Mondiale a demandé un droit de réponse :

“Nous souhaitons réagir à votre article intitulé « L’État néglige son secteur agricole », publié le 9 décembre 2019, où il est fait mention que « Pendant de nombreuses années, la Tunisie a négligé son secteur agricole. L’attention de l’État et celle de la Banque mondiale ont été prodiguées sur le tourisme et l’industrie ». Il convient de corriger cette information erronée puisque la Banque Mondiale ne se focalise pas sur le tourisme et l’industrie au détriment du secteur agricole tunisien. Bien au contraire, elle est engagée de longue date dans le soutien à l’agriculture tunisienne, notamment dans les régions intérieures. Au cours des années 2000 par exemple, la Banque Mondiale a notamment investi plus de 150 millions de dollars américains dans des projets agricoles et de gestion des ressources naturelles.

Actuellement, la Banque Mondiale est engagée avec le Ministère de l’Agriculture, des Ressources Hydrauliques et de la Pêche au travers de deux projets pour pas moins de 240 millions de dollars dans le soutien à la réhabilitation de périmètres irrigués, l’appui à l’intensification et la diversification agricole, l’organisation des filières de production et de commercialisation de produits agricoles à haute valeur ajoutée, la gestion et la valorisation des ressources naturelles par les communautés rurales, ainsi que dans la promotion de pratiques agricoles durables et économes en eau dans un contexte de changement climatique. Ces projets sont en cours de démarrage et, nous l’espérons vivement, devraient rapidement se matérialiser sur le terrain et avoir un impact sur l’économie des régions intérieures et sur les revenus des petits producteurs et productrices ruraux. Signalons enfin que la Banque Mondiale collabore étroitement avec le Ministère de l’Agriculture pour conduire une réflexion sur les soutiens publics à l’agriculture en vue d’en améliorer l’efficacité, l’efficience et l’équité, tout en soutenant une réflexion prospective sur l’avenir de l’agriculture tunisienne.

Loin de négliger ce secteur, la Banque Mondiale est donc activement engagée et un des principaux partenaires de l’État tunisien dans le secteur agricole. Nous vous serions reconnaissants de bien vouloir partager cette information avec vos lecteurs et lectrices.”

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