Société

Par Emna Chatty : Moi, tout simplement

Par Emna Chatty : Moi, tout simplement

PROLOGUE

J’ai 14 ans ; du haut de ces petites années d’existence ; je m’apprête à vous dévoiler ma vie. J’ai longuement réfléchi avant de commencer l’écriture de cette histoire, mon histoire ; explorant le moindre souvenir perdu dans ma tête remontant jusqu’à ma naissance. Alors accrochez vos ceintures car vous êtes partis pour un long mais délectable tour.

Moi, mon enfance

    Je suis née à Tunis en plein été, le 31 juillet 2007 plus exactement. Ce jour-là, j’ai eu la chance d’avoir à mes côtés, en ouvrant les yeux au monde pour la première fois, non pas deux mais trois êtres qui me sont depuis les plus chers : ma mère, mon père comme la plupart des gens et,… ma sœur jumelle Nour. Quelques années plus tard, mes parents m’ont confié que c’était le plus beau jour de leur vie. Il se trouve, pur hasard, que nous sommes trois sous le signe du lion dans la famille. Bonjour les dégâts ! D’ailleurs depuis petites, avec ma sœur nous ne cessions pas de nous chamailler, souvent pour un rien, je le précise, et ce jusqu’à aujourd’hui.

    Je me rappelle qu’on vivait dans un appartement ou j’ai vécu le plus clair de mes années. Je me revois encore en train de jouer avec mes amis dans la cour d’une part et puis dans le jardin d’une autre. On sautillait de partout comme des fous à en perdre le souffle, on chantait, on criait, en un mot : on s’amusait. Je me souviens que mon jeu préféré était un jeu qu’on avait créé et  surnommé « l’attrape poteaux » et qui consistait à attraper les joueurs qui couraient dans un espace limité avec des poteaux. Les joueurs pouvaient s’accrocher à ces derniers pour se protéger en se tenant la main et formant une file. C’était le bon vieux temps on regorgeait d’innocence et de joie.

     J’avais une nounou adorable qui s’occupait de ma sœur et moi pendant que mes parents allaient travailler. Mes parents cherchaient désespérément quelqu’un pour nous assister durant leur absence jusqu’au jour où ma mère la rencontra par hasard. Nous sommes toujours en contact. On la considère tous comme un membre de la famille et moi comme ma deuxième mère. Je me rappelle que des fois elle venait accompagnée de sa petite fille, avec qui on passait la journée à jouer.

    Aujourd’hui je ne vis plus là-bas, on a déménagé dans une maison, il y a plus de 3 ans et mes anciens amis me manquent déjà et je n’ai pas pu leur rendre visite ces deux dernières à cause de, vous vous en doutiez, de la situation sanitaire. J’espère les revoir un jour même si je sais que les temps ont changé. S’accompagna de ce déménagement, mon changement d’école primaire à mon nouveau collège l’ISC.

J’avais donc en quelque sorte « perdu » mes amis des deux côtés mais heureusement je m’en suis fait des nouveaux qui me sont tout aussi chers aujourd’hui.

Moi , autrement

    Je suis quelqu’un de curieux qui à la soif d’apprendre, d’en savoir plus et j’aime être entourée de gens pareils. J’aime quand les gens qui m’entourent partagent les mêmes valeurs que moi, à savoir le respect, l’honnêteté, l’estime de soi, la joie de vivre, l’ouverture d’esprit.

Je me considère comme quelqu’un de plutôt réaliste, qui a les pieds sur terre, même si j’ai souvent la tête dans la lune et qu’on me dit souvent que je suis « tête en l’air ». Je n’aime pas me faire d’allusions car on est souvent déçus par la suite. Et sachez que la déception est un des pires sentiments au monde, c’est pour ça que je me dis qu’il faut toujours se préparer à être déçu, afin d’éviter toute déception.

Je ne parle pas beaucoup, et surtout pas pour rien, je me fais discrète afin d’analyser, ce qui amène les gens à se dire que je n’ai pas de discussion ou bien que je m’ennuie. Cependant j’adore débattre, davantage quand le sujet est intéressant.

Je suis quelqu’un d’ironique, ce qui a l’habitude d’irriter et d’agacer les gens de mon entourage mais je n’y peux rien, c’est ma forme d’humour. Même si ça peut paraitre méprisant et dénigrant, la plupart de temps ce n’est pas du tout le cas. C’est juste que j’aime bien la critique et tourner les choses en dérision et ça rassemble les deux.

Je suis le genre de personne qui pleure devant les films qui des fois sur réagit, qui ressent de l’empathie pour les gens. La pluie m’attriste et le soleil m’anime…Je pleure souvent pour rien et non pour un rien. Je pleure quand je rigole, quand je suis émue, quand je suis énervée, quand je suis triste. Je ne crois pas que ça fait de moi quelqu’un de fragile mais plutôt une personne sensible et qui a besoin d’extérioriser ses émotions.

Rêves et Réalité

    Je suis le genre de personne qui aime peu les conflits, qui se ressource dans la solitude ou avec quelques amis proches, qui préfère écouter les problèmes des autres plutôt que parler des siens, qui préfère s’exprimer par l’écriture que par la parole, en gros je suis quelqu’un d’introverti. Bien sur ces traits ce sont accentués au fil du temps, mais ça ne m’a pas empêché d’être extrêmement timide, enfant. On peut dire que je cachais derrière mes lunettes. Il me semble que j’étais une enfant ambitieuse et ce dès mes premiers pas.

A quatre ans je voulais devenir une fée, mais j’ai appris que ça n’existait pas, alors je me suis penché vers une autre voix, qui j’avoue manquait cruellement d’originalité, puisque toutes les filles ou presque à cette époque en rêvaient ; vous l’auriez deviné celle de princesse. Ça a duré une bonne période puis je suis passée à autre chose.

A sept ans je voulais devenir styliste, pourquoi ? Pour la simple raison que j’aimais les vêtements, la mode et tout ce qui va avec, en imaginer et surtout le dessin. J’adorais dessiner à tel point que mes parents m’ont acheté un chevalet, c’était pour moi un divertissement qui me servait aussi de passetemps.

A dix ans et je m’en remémore comme si c’était hier, on avait abordé en classe, le sujet du racisme, des injustices et des inégalités dans le monde. Ça m’avait l’effet d’un coup de poing dans le ventre. Je suis rentrée à la maison en tête la détermination de devenir avocate. Enfin une idée raisonnable !, me diriez-vous.

Mon Ame-sœur

    Cela peut vous paraitre insolite, mais l’unique personne que je peux considérer comme ma meilleure amie, c’est ma jumelle. C’est la seule qui m’ait accompagnée dès ma naissance et je l’espère pour la vie, qui a grandi avec moi, m’a vu évolué, qui était présente dans les hauts et bas moments. La seule qui a la capacité de me comprendre quand tout le monde n’y arrive pas et de me défendre comme elle le fait. Ce n’est pas une simple, banale et quelconque relation qu’on mais des liens de sang qui nous relient. C’est inexplicable mais c’est l’unique personne que je peux détester autant que l’aimer. C’est pour toutes ces raisons, que c’est elle ma meilleure amie et ce, depuis toujours.

 Mes Occupations

    Aujourd’hui je n’ai pas beaucoup changé mes idées sont encore les mêmes qu’il y a quatre ans. Une des seules choses qui ait évolué depuis, c’est ma vision du monde, tout naturellement. Plus je grandis, plus la vue m’est éclairée, plus j’ouvre les yeux sur des choses, plus j’apprends de choses sur notre monde et plus j’en découvre sur l’humanité.

    J’ai arrêté le dessin. Pourquoi ? Je ne sais pas, je m’en suis lassée ou je ne trouvais plus le temps d’en faire, je ne sais plus. C’est un peu ironique venant d’une personne qui s’ennuie tout le temps. Il y a deux ans je me suis mise au piano, mais du jour au lendemain, j’ai arrêté sur un coup de tête. J’aime ça le piano, je trouve ça apaisant, doux, dynamique… De toute façon qui n’aime pas le piano. Ce n’est pas tout le monde qui peut en jouer certes, mais tout le monde peut l’apprécier. Mon amour pour cet instrument a débuté grâce au morceau « Experience » de Ludovico Einaudi qui passait un jour à la radio de la voiture. Et de là, j’ai commencé à écouter les œuvres des plus grands pianistes, appréciant chacune des notes sorties de ce merveilleux instrument.  Aujourd’hui ça me manque alors j’espère reprendre. Pendant trois ans, j’ai pratiqué un sport : le fameux tennis. Il existe deux raison pour s’inscrire au tennis ; soit par pur divertissement, afin de pouvoir y jouer avec vos amis et s’en vanter. Ou bien par l’ambition de devenir bon dans le jeu et devenir un jour un grand joueur. Comme vous vous en doutiez, je fais partie du premier cas, contrairement à ma sœur. Au début, eh bien, je trouvais ça amusant et au fil des séances, je m’étais rendue compte que je n’y trouvais plus du plaisir, alors j’ai tout simplement abandonné.

Ce qui nous amène à aujourd’hui. La peinture, le piano et le tennis ainsi éliminés, je me retrouvais ainsi en dehors des cours sans aucune occupation ou presque. Durant mon temps libre, je fais toute sorte de chose : je reste sur mon téléphone, je regarde une série ou un film ; tout dépend de mon humeur, je chante et danse sur mes musiques préférées, exploitant ainsi mes formidables talents. Ou encore, une de mes activités favorites, je regarde dans le vide et je réfléchis.

Je m’intéresse à l’astrologie et à la mythologie même si je ne crois pas forcément tout. Ils restent des sujets dont on peut parler toute la journée sans s’ennuyer car il y a plein de choses qu’on ignore et le fait que chacun partage ses connaissances nous aide à  en savoir un peu plus.

J’adore regarder des threads horreur et des histoires paranormales mais ça ne veut pas dire que j’aime les films d’horreur. Je trouve ça un peu effrayant mais très intéressant et surprenant, même si comme je l’ai dit précédemment je n’y crois pas forcément.

J’aime

    J’aime la musique ; comme vous auriez pu le constater. Mes gouts musicaux se résument en 2 genres : le R&B et l’incontournable POP.Ca me permet de m’évader quand je le souhaite, pour un moment certes, mais qui résonne comme une éternité.

    J’aime la mode. Je trouve ça fascinant : je définie ça comme un art. L’art de savoir se mettre en valeur, l’art d’utiliser la bonne colorimétrie, l’art de bien associer les pièces, l’art de s’exprimer à travers des vêtements… Je trouve ça captivant, le fait que chaque personne ait son propre style ou du moins sa touche personnelle et que ça peut en dire long sur la personne. Moi, je qualifierai mon style vestimentaire de vintage. Ce n’est pas très original mais c’est très beau et simple.

     J’aime voyager ; même si ces derniers temps je n’ai pas eu la chance de le faire, encore à cause de la situation sanitaire. L’humain a besoin de voyager, de connaitre cette expérience une fois dans sa vie, non pas seulement pour découvrir de nouveaux lieux, mais aussi de nouvelles personnes, différentes cultures et mentalités. Alors à défaut de voyager, je, (comme beaucoup de gens) lis, regarde la télé, des films, surf sur la vague des réseaux sociaux…

    J’aime la cinématographie. Petite, avec ma famille, on avait l’habitude de sortir le week-end acheter des films de tout genre qu’on regardait le soir, après une longue semaine.

 Je revois encore la scène, entre mes yeux, qui avait pour cadre le salon de notre ancien appartement ; ma sœur dans les bras de ma mère qui était allongée sur le premier canapé et moi dans ceux de mon père, allongé sur l’autre qui lui était perpendiculaire. On enchainait les commentaires et les rires, on était heureux. Et c’est de là qu’est née ma passion pour le septième art : le cinéma.

Les films qui m’ont le plus marquée sont : « La vie est belle », « Titanic », « Bus 657 », « E.T » et la saga Harry Potter, dont j’ai bien entendu lu les livres en grandissant ; une des meilleures séries littéraires au monde ! Un autre univers que j’aime tout particulièrement est celui de Marvel. C’est un monde qui rassemble science-fiction, fantaisie, aventure  et comédie dans des films surprenants et formidables à regarder grâce à la magie des effets spéciaux. Je ne suis pas une grande fan de séries, je trouve ça lent et ennuyant à regarder. Je n’ai d’ailleurs presque terminé aucune série, et je peux vous assurer que j’en ai regardé beaucoup, commencé plutôt ; The Vampire Diaries fait l’exception, et c’est une des raisons pour laquelle c’est ma série préférée. Je sais que le nom fait très cliché mais elle en vaut vraiment la peine, du moins pour les jeunes. Et croyez-moi, on ne s’ennuie pas !

    J’aime lire. Je ne vais pas vous mentir, je n’en ai pas lu beaucoup. Mais le peu que j’ai lu m’ont fait voyager. La lecture c’est la clé de toutes les portes qui s’ouvrent sur des univers fictifs et chimériques. Quand je lis, je me sens littéralement dans l’histoire : je plonge dans l’univers de l’intrigue comme si je voyais toutes les scènes se dérouler et se défiler à travers les yeux du protagoniste. Si un jour on me demande pourquoi je lis, je répondrai : « Je lis parce que je me sens seule et à la fois accompagnée. Je lis car c’est dans ces seuls moments où je peux m’aventurer dans mes rêves». Certains diront que c’est ennuyant et une perte de temps, je leur dirai que c’est une échappatoire à la monotone et insipide réalité !

     J’aime mon chien. C’est un berger allemand, il s’appelle Loki, comme un de mes personnages fictifs préférés. Loki est très joueur. Il adore les gens et les chaussures surtout quand il y a des lacets. Ça ne fait pas longtemps qu’on l’a apprivoisé mais il apporte déjà de la gaieté dans la maison. Quand on l’a perdu, je me souviens que nous avions beaucoup pleuré ma sœur et moi ; mais heureusement on l’a retrouvé.

Oui, j’ai peur

    Tout le monde a peur de quelque chose ou de plusieurs dans mon cas ; ça peut être de la hauteur, du noir, des insectes, des clowns… mais aussi de quelque chose d’immatériel, comme l’humiliation, la trahison, l’abandon…. Moi, ma plus grande peur, c’est l’avenir. Cet inconnu à la fois excitant et inquiétant, qui me fait l’effet d’une boule au ventre rien qu’à sa pensée et la sensation qu’on m’étrangle à chaque fois qu’on y fait allusion. Vous connaissez la phrase « Vivre le jour au jour » et bien c’est ma devise, car qui dit avenir, dit choses à venir, qui dit aussi complications, choix et, préoccupations à venir que je ne suis pas encore prête à confronter. Qui dit avenir, dit également au revoir au passé et donc aux bons moments avec. Et je trouve que ce sentiment d’appréhension accompagné du temps qui tourne ne nous laisse pas profiter de ces derniers.

Comme on dit : « La vie n’est qu’une course contre la montre » après tout.

Le Temps

    Le temps du crépuscule est la période de la journée qui me contrarie le plus. Non pas que je trouve ça déplaisant à regarder, loin de là, j’ai toujours aimé regarder le ciel. Mais pour la simple raison que ça m’intrigue. Du fait que ce moment annonce la fin de la journée et nous démontrer la vitesse à laquelle passe le temps : le soleil se couche, les gens alarmés essayent tant bien que mal de terminer leur activité, les rues se remplissent, les réverbères s’allument, tout le monde a hâte de rentrer chez soi, il ne reste plus qu’une douce pénombre dans le ciel, les rues deviennent désertes, la nuit règne à son tour.

Je me rappelle qu’un jour, il n’y a pas si longtemps que ça, j’étais en voiture avec mon père, coincée dans les embouteillages, étant donné que c’est l’heure pout tout le monde de rentrer chez eux ;  je lui avais fait part de mon désagrément en regardant le ciel, et il se trouvait qu’il partageait absolument ce sentiment.

Le temps est le meilleur ami et le plus grand ennemi de la vie.

L’Eté

    C’est ma saison préférée, pardessus le fait que j’y suis née, c’est la seule saison ou je me sens libre, vraiment libre. Le monde est vivant, le soleil éclaire chaque coin de rue, le ciel dépourvu de taches illumine notre journée, l’air chaud nous réchauffe et nous anime, et surtout la joie de vivre se dégage de chaque personne. Les gens sont pétillants et énergiques, ils ne se prennent pas la tête.

L’été c’est la période idéale pour exécuter toutes les choses que vous avez prévues de faire durant l’année car ce sont les grandes vacances. L’été c’est la saison des glaces, des cerises et des raisins, des piscines, des plages… Qui dit été, dit plage, dit sable chaud, dit coquillages, dit vagues, baignade en famille, plongée sous-marine…toutes ces choses qui nous font rêver toute le long de l’année.

 J’adore nager surtout quand c’est profond. Je me sens comme une sirène dans l’eau. Munies de nos masques de plongée, avec ma sœur on a l’habitude d’aller nager ensemble dans les profondeurs. Ça me procurait un sentiment de crainte mais à la fois d’aventure, on découvrait toutes sortes de poissons, du fin au large, du grand au petit, du sombre au coloré, toutes sortes de plantes et de roches, et ça nous procurait un bien fou. Je me souviens que la première fois j’étais fascinée à la vue de ces animaux en toute harmonie avec leur milieu naturel.

 Je me rappelle aussi qu’une fois on était parti avec ma famille en mer dans un endroit isolé, et avec ma cousine on avait découvert une épave à 10 mètres de profondeur, bien sûr, nous ne sommes pas descendus jusque-là, c’est bien trop profond. Mais c’était impressionnant à voir.

Un de mes rêves ce serait de me baigner dans les cénotes du Yucatan, ça à l’air magique et tellement apaisant ; ou encore aller à Phuket et séjourner dans une de ces cabanes au bord de la mer… J’aimerai bien aussi visiter New York, la ville qui ne dort jamais, la ville dans tout le monde, la ville qui incarne le rêve américain…

Joie et Amour

Un des moments le plus joyeux de ma vie jusqu’à présent est quand j’ai retrouvé ma mère après trois mois de séparation. Elle était partie en Espagne pour son travail et elle y est retournée au moment où j’écris ceci. En la voyant j’étais totalement bouleversée, j’ai senti une vague d’euphorie me traverser le corps. Il a suffi que je sente son odeur à nouveau pour que je commence à pleurer jusqu’à ne plus m’arrêter. Je pleurais de soulagement je crois, je ne saurai expliquer ce sentiment, c’est juste que je me sentais bien et en sécurité.

C’est les mamans, elles ont cette sorte de pouvoir magique qui vous berce et vous rassure. Elles retirent vos angoisses, soulagent vos peines rien qu’avec leur simple présence. Vous êtes la personne la plus chère à ses yeux et elle l’est pour les vôtres. C’est l’Amour inconditionnel.

EPILOGUE

A travers ces pages, j’ai raconté qui je suis, exprimé mes pensées et dévoilé une partie de ma vie. Malgré le fait que je n’ai encore que 14 ans et que je n’ai vécu presque « rien » de ma vie, je suis fière de ce que j’ai écrit, beaucoup de beaux souvenirs me sont revenus en tête et juste pour ça je suis ravie d’avoir écrit cette autobiographie. Je voudrai aussi remercier mon père qui m’a énormément inspiré.

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