Une bouffée d’oxygène pour les finances publiques. Hamdoulilah. Il faudrait maintenant s’atteler à honorer nos engagements budgétaires:
1/ Réduction de la masse salariale de la fonction publique. ( en dessous de 13% du PIB) Le nombre de fonctionnaires passera de 645 mille à aujourd’hui à moins de 550 milles fin 2026.
2/ Assainissement des Entreprises publiques. Privatisation oui je dis bien privatisation. Car même avec 1,5 milliard de dinars (Mds DT) d’argent frais du FMI, ceci permet à peine de payer les bateaux ( essence, blé, café..) en rade. L’état n’aura pas les moyens financiers de recapitaliser ses bijoux de famille. Besoin estimé entre 15 à 20 Mds DT pour les entreprises structurantes ( STEG, STIR, Sonede, Banques pub, ETAP, SNDP, Tunisair).
3/ Caisse de compensation: Fini le pain compensé par l’argent des contribuables et offert aux 9 millions de touristes. Fini l’énergie subventionnée et qui profitent aux entreprises étrangères. Dont on voit jamais les dividendes car ils considèrent le site Tunisie comme un centre de coût.
4/ Caisse sociales: (CNSS, CNRPS et CNAM) `
Fini la retraite à 62 ans. On passera rapidement à 65 voire 67 ans.
Fini le régime extrêmement généreux pour les cadres sup de la fonction publiques et qui touchent 102% de leur salaire net en tant que retraite dorée ( parmi les régimes les plus généreux au monde ce qui est considéré comme une aberration pour un pays dont les moyens sont limités)
La gouvernance publique de la Tunisie va changer drastiquement de visage.
Ce programme de réforme durera 4 ans ( 2022/2026).
C’est douloureux mais nécessaires à la survie des finances publiques de l’état. Voire de l’état même.
Enfin, Bravo pour le gouverneur de la BCT MAROUANE ABASSI qui a pesé de toute son expérience internationale pour clôturer le deal.
Tahya Tounes
Hatem Boulabiar
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