C’est intolérable qu’en Tunisie, au 21ème siècle, un concours national destiné au recrutement de plus que 1500 personnes au sein d’une entreprise publique (le groupe chimique tunisien) discrimine à l’embauche les femmes.
Les postes les plus « techniques » sont réservés aux hommes.
Les candidatures de femmes sont acceptées pour les postes de travaux de ménage.
Une discrimination d’un autre temps, inacceptable de la part d’une entreprise censée représenter l’état.
La deuxième aberration est que ce concours est réservé aux personnes originaires de quelques régions seulement.
Les tunisiens issus des régions pauvres en richesses naturelles en sont exclus.
Quel message leur envoie l’état (via son entreprise) en les excluant? Est-ce que ces tunisiens doivent rester chômeurs? Cette restriction divise les tunisiens accentue et encourage même le régionalisme.
J’estime que ces dispositions sont inconstitutionnelles et que l’entreprise doit réviser ses modalités de recrutements en les ouvrant à tous les tunisiens quelque soient leurs sexes ou leur région d’origine.
Demain en ma qualité de député j’adresserais une question écrite à monsieur le ministre chargé de la tutelle pour la révision des modalités de ce concours.
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