Au suivant… !
Ce n’est manifestement plus une simplification et passagère vague ni une saute d’humeur. Le mouvement s’inscrit dans le temps, résiste aux indignations et aux ingérences. Rien ne semble pouvoir arrêter le train en marche. Le mouvement est structuré, méthodique.
Les arrestations se poursuivent de jour comme de nuit, chaque nouveau jour (dépassé minuit ou 6h) apporte son nouveau lot de présumé coupable d’atteinte ou à la sûreté de l’État ou à la toute symbolique du glorieux mouvement du 25 juillet. Ce qui, de fait, revient au même chef d’accusation puisque l’ETAT se confond avec l’homme du 25 juillet qui de surcroît est aujourd’hui le chef de l’État.
Aujourd’hui, le Train a récupéré Fadhel Abdelkefi, le président du parti politique Afek Tounes. Il a le même jour risqué de happer Rached Ghannouchi, président d’un autre parti, plutôt un mouvement, Ennahdha. Là, il y avait plus de peur que de mal. La routine procédurale. Un jeu d’enfant.
Le Train est en marche. Et il faudrait bien nous convaincre qu’il connaît bien sa destination. Et dans la mesure du possible nous renseigner sur les prochains arrêts et sur les nouveaux passagers. Ce ne sera après tout pas trop demandé. Il y va de la santé mentale de tout un pays.
Jawhar Chatty
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