Francophonie. Tel est titre de l’éditorial du jour La Presse du 14 octobre 2018. Trois ans plus tard, je n’y changerais même pas un mot, même pas une virgule.
Le Sommet de la Francophonie devait se tenir cette année en Tunisie. Il a été reporté. Les vraies raisons de ce report nous les ignorons pour l’instant. Les versions divergent d’une source à l’autre. Ici et ailleurs. Un communiqué de l’OIF sera à ce titre très éclairant.
La Tunisie serait elle logistiquement pas prête pour accueillir un tel Sommet ? La décision du report est-elle d’ordre politique ?
La Tunisie qui, sous l’ancien régime, avait abrité en 2005 après Genève le Sommet mondiale des systèmes d’information (SMSI), serait elle devenue aujourd’hui peu crédible et suspecte ?
Une chose est sûre : il y a trop d’ambiguïté, de cynisme et de mauvaise foi. Dans le parfait esprit de Winston Churchill : « Le gouvernement de sa Majesté n’a pas des amis, seulement des intérêts ».
Jawhar Chatty
Que se passe-t-il en Tunisie?
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