Depuis un mois, le pays vit au rythme des arrestations. Des convocations à toutes heures. Inopinées. Au rythme d’un grand ballet diplomatique, de remontrances, de communiqués , de sérieuses préoccupations face à de graves atteintes…
Tout y passe. Des figures de l’ancienne gauche des années de braise, des islamistes, des gens des médias qui ont mangé à tous les râteliers, un lobbyiste cependant que d’aucun ne lui conteste le patriotisme, des hommes d’affaires , de grandes figures de la spéculation et de la contrebande…
Aujourd’hui , c’est autour de quelques acteurs de la société civile. Beaucoup d’entre eux se sont enrichi d’une activité dite pourtant à but non lucratif.
Ostentatoirement, jusqu’au délire. Jusqu’au délitement même des liens familiaux.
Toutefois, au rythme où vont les choses, il n’est pas inutile de rappeler à l’omnipotent homme de Carthage que parmi les acteurs de la société civile, il y a des gens sincères et patriotes en tout. Que parmi ces acteurs, une ou deux figures en particulier qui avaient coutume de « fréquenter » les grandes chancelleries et qui étaient particulièrement sollicitées pour leurs rigueur et intransigeance, se sentaient en chaque instant en mission, au service de la Tunisie.
Qui se souvient aujourd’hui des associations dédiées à l’économie solidaire et inclusives ? Qui se souvient de la polémique suscitée par le projet de partenariat renforcé avec l’UE, l’Aleca, et ses ardents défenseurs dans une logique là encore strictement participative et inclusive ?
Au rythme où vont les choses, je reste cependant confiant pacque j’ai l’intime conviction que ces gens là sont à tous points de vues irréprochables.
A la fin, ils ne resteront sûrement qu’eux en Tunisie.
Jawhar Chatty
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