La Tunisie est aujourd’hui déconsidérée sur le plan international. Déconsidérée, n’est pas tout à fait le mot approprié. « Tchalakna » du riche dialecte tunisien est exactement le mot qu’il faut, plus massif…au niveau des serpillère !
Un communiqué publié dans la matière de ce jour sur le site officiel de l’ambassade de France en Tunisie est à cet égard fort éloquent. Qu’on en juge : « Présentation du nouveau Plan directeur national de réutilisation des eaux usées traitées en présence des ministres de l’agriculture et de l’économie et de la ministre conseillère de l’ambassade de France. Face au stress hydrique qui devrait encore s’aggraver les prochaines années du fait du changement climatique, la réutilisation des eaux usées traitées revêt une importance stratégique pour la Tunisie. Un financement de l’AFD – Agence Française de Développement 🇫🇷, dans le cadre de la facilité Adapt’Action, a permis aux partenaires tunisiens de se doter d’un plan directeur qui précise les investissements à réaliser et les mesures réglementaires et institutionnelles à mettre en œuvre pour atteindre l’objectif de réutiliser plus de 80% des eaux usées traitées à horizon 2050 contre environ 8% aujourd’hui. ». Fin de citation.
La façon dont ce communiqué est rédigé ne laisse aucun doute sur la superbe main mise de l’ambassade , et par conséquent de sa hiérarchie à Paris, sur notre pays.
Deux ministres Tunisiens et un membre de l’ambassade, certainement désigné par l’ambassadeur. L’absence de l’ambassadeur est un acte politique réfléchi. L’ambassade est bien placée pour connaître l’importance des formes et du protocole.
Nous également !
Mais, aujourd’hui, la Tunisie est carrément déconsidérée. La classe politique plutôt politiciennes qui a présidé aux destinées du pays durant la précédente décennie, avec la gestion catastrophique que l’on sait, en assume la responsabilité totale. Et elle doit rendre des comptes à la nation. Et doit être jugée. Sans compter
Si nous en sommes arrivés là, à ce niveau de « déclassement » à l’échelle internationale, c’est de la faute également à certains véreux et vénaux acteurs de la société civile tunisienne qui pour quelques prébendes et lucre bas de gamme avaient faciliter de telles ingérences dans nos affaires. Quelques acteurs qui ce faisant ont fait du tort et gravement portés préjudice à d’autres acteurs de la Soc, réellement sincères et engagés au service de la Tunisie , du partenariat et du Co-développement.
La Tunisie compte aujourd’hui pour des miettes au plan international . Un pays mendiant. Il ne faudrait pas en tenir rigueur à l’étranger. L’origine du mal , c’est nous et le peu de cas que nous faisons de nous-mêmes.
Jawhar Chatty
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