Politique

Par Jawhar Chatty : Le Président Kais Saied doit agir et vite

Par Jawhar Chatty : Le Président Kais Saied doit agir et vite

La rentrée pointe du nez et le peuple est carrément à bout de souffle. Il attend impatiemment les «  dividendes » du 25 juillet 2021.

Le  prix des pommes de terre n’a pas baissé. Pis, elles se font rares et donc plus chers. Les «  descentes » présidentielle ont effarouché les spéculateurs qui se sont depuis beaucoup mieux «  organisé ». Le ver est dans le fruit et leurs ramifications sont profondes.  Au rayon fournitures scolaires de quelques grandes surfaces attitrées, les prix sont hors de la  portée du «  tunisien moyen ». Les banques, elles, n’accordent presque plus de crédits à la consommation. Elles ne peuvent plus le faire sous prétexte qu’elles accordent déjà des crédits au budget de l’État et qu’elles sont impatientes de voir l’Etat honorer ses engagements ! Chose tout de même pas anodine : les banques n’ont toujours pas répondu  au solennel appel présidentiel les «  sermonnant » de baisser leurs taux d’intérêt. Elles font encore la sourde oreille. Le gouverneur de la BCT, chargé apparemment en personne du dossier, a du pain sur la planche mais pas de grains à moudre.

Pendant ce temps, des voix s’élèvent ici et ailleurs pour contester l’état d’exception. Des voix jusque-là prudentes se font désormais entendre. La machine Ennahdha et ses ramifications ici et ailleurs tourne à plein régime. Avec un message que l’on se passe un peu sous le manteau : ‘ le vent est entrain de tourner’.

Grande prudence donc, plutôt grande vigilance et Action.

La Rentrée, c’est demain. A une certaine époque, le prix d’un cahier scolaire était bien moins plus bas que celui d’un kilo de pommes de terre qui était lui aussi très bas. A cette époque, l’on  s’attachait particulièrement à élever le peuple, à cultiver des têtes bien faites plutôt que des têtes bien pleines…L’Education était le véritable fer de lance de tout un projet de société. Le secteur du papier était un monopole d’Etat !

Les discours et visites inopinées du Président Kais Saïd sont taxés de « populisme » par ses détracteurs. Combien même cela serait vrai, il n’en demeure pas moins et absolument vrai que le moindre soupçon de populisme s’estompe et cesse quand il y a Action et que le peuple en ressente les retombées dans son quotidien.

Jawhar Chatty

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