En son âme et conscience, il n’est cependant pas sûr d’avoir fait le bon choix.
Alea Jacta Est. Un nouveau César sera alors né !
Les probabilistes et les statisticiens n’aiment pas les dés, le mouvement brownien de ces petits cubes à six faces. Ils trouvent cela très aléatoire et…peu accommodant. Mais bon, il y a toujours des arrangements.
Et puis, en fin de compte, à quoi servent au fond les statistiques quand les « sondés » sont foncièrement versatiles, d’humeurs changeantes , superficiels et ne vont jamais au fond des choses ?
Du « Oui » ou du « Non », c’est un peu du « en veux tu en voilà ». A un dinar la pièce, pèle mêle. Le référendum de la friperie ! Du coup, le « Non », n’a plus aucun sens et le « Oui » sera forcément majoritaire. Quid des abstentionnistes ? La réponse est simple : ils l’ont toujours été.
Un grand filou et un génie, le grand Abderrahmane Ibn Khaldoun avait parfaitement bien saisi ce trait « intrinsèquement » tunisien, cet ADN qui fait du tunisien un grand filou, un éternel indécis , un insatisfait permanent et pourtant jamais un révolté. Même notre gauche, même la plus extrême, est molle. Rétrograde même parce qu’elle n’a jamais lu Ibn Khaldoun.
Kais Saïd a lu Ibn Khaldoun. Une chose est sûre : le 26 juillet 2022, ce sera un autre jour. Un tournant historique que les Tunisiens voudront langoureusement voir résolument les inscrire dans le mouvement de l’Histoire, de la modernité et du progrès.
Jawhar Chatty
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