Politique

Par Jawhar Chatty : Que pourrait-t-on retenir du départ forcé de Nadia Akacha ?

Par Jawhar Chatty : Que pourrait-t-on retenir du départ forcé de Nadia Akacha ?

Depuis quelques temps, il y a un grand un grand malaise au Palais. Ce malaise s’était accentué à la veille de la nomination de la cheffe du gouvernement, Mme Najla Bouden. Au Palais, on  se querellait déjà au sujet de la personne qui allait succéder à Mechichi, soutenu , rappelons-le, par la cheffe du cabinet présidentiel, aujourd’hui officiellement écartée.

Le choix de Mme Bouden était en quelque sorte le produit d’un compromis. Un compromis qui avait alors permis de baisser un peu la tension à Carthage et satisfaire plus ou moins ou les grandes chancelleries toujours prudentes : une femme, une haute compétence qui plus est , c’est déjà de pris et c’est déjà beaucoup…le programme du gouvernement viendra après. Le Président et les grandes chancelleries avaient un autre nom en tête, une femme de surcroît. La cheffe du Cabinet présidentiel avait alors apposé son véto, tout bêtement parce qu’elle «  ne l’aime pas ».  

Cette petite rétrospective n’est pas fortuite.

Que pourrait-t-on donc retenir du limogeage de la «  Dame du Palais » et de la femme de «  confiance » ?

  1. Que le Président sait ce qu’il fait. Qu’il est au fait de tout. Et qu’il n’écoute personne
  2. Que les cercles concentriques d’influences sont toujours là et plus que jamais
  3. Que les chancelleries sont toujours aux aguets et veillent au grain
  4. Et, accessoirement, que la classe politique est dans son ensemble irrémédiablement médiocre.

 Maintenant, il nous faudra focaliser sur  l’essentiel : le redressement du pays, les grandes réformes : la Santé , l’Education  les transports publics,  la Culture.

Jawhar Chatty

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