Européens, pas d’intérêt pas d’action. Rationnels. No sentimentalisme.
Tout est bien calculé compte tenu de ce que la Tunisie actuelle ( qui ne leur inspire nullement confiance ) pourrait leur offrir.
Sachant que nous sommes précaires et fragiles , les Européens calculent mathématiquent les pertes et profits et font tout aux comptes gouttes. A tous les niveaux.
Instruits de leur expérience passée en la matière, tergiversations des Tunisiens, absence de coordination, bureaucratie…, ils ne font plus confiance en les Tunisiens. En matière de soutien financier, ils adoptent désormais la politique du compte- gouttes et du strict suivi de l’affectation de l’aide et des étapes d’exécution du projet…
Aucune confiance en les Tunisiens. Et ils ont bien raison. C’est la triste et amère vérité mais c’est la vérité. Nous méritons notre sort.
Car on est divisé, pas sérieux et passés maîtres dans le travail bâclé et les bâtons dans les roues et les coups foireux pour ne pas dire autre chose. Nous avons en horreur les gens sérieux, ceux qui prennent tout à cœur leur mission, qui n’ont presque pas de dimanche en famille, qui rentrent tard , très tard de leurs bureaux…Ces gens là, sont dans taxés d’excès de zèle, d’ambitieux, d’avides de pouvoir, voire parfois médiatiquement lynchés…
La dossier Aleca plus personne ne s’en souvient aujourd’hui. Quand on avait de la dignité et du cran, de la compétence et du faire valoir , de l’audace et de la détermination à jouer d’égal à égal avec nos partenaires européens, de poser nos conditions pour un Aleca juste, progressif et équilibré, la grande symphonie populiste avait alors donné la, les mauvaises langues, les adeptes de la théorie du complot, les dits souverainistes et les patriotes à deux sous . Une occasion de perdue. Du grand gâchis.
La Commission Européenne a sûrement un projet de texte déjà prêt, essentiellement conçu avec les italiens de Giorgia Meloni. Un projet qu’ils cherchent à faire cautionner par la Tunisie…Tout en maintenant leurs positions que la Tunisie doit accepter les conditions du Fmi. Les européens ne vont tout de même pas contrarier as s’ le Fonds et les Américains pour la beauté des yeux de la Tunisie….
Rideaux ! Finie la grande farce.
Finie la belle et tragique comédie, la Tunisie pays exemple, précurseur du printemps Arabe, Prix Nobel de la paix…et tout et tout.
Toutes ces farces sont maintenant pour la consommation locale.
Il est peut être temps de se ressaisir. Et de ne plus faire le riche quand on n’a pas le sou , comme disait, un mégot aux lèvres, que lui pouvait se permettre sans offusquer personne, un illustre le grand natif de Bruxelles.
Jawhar Chatty
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