Je n’exagère nullement en affirmant que le quartier des Jardins de Carthage, connu pour ses dizaines d’immeubles modernes et haut de gamme, parmi les plus prisés du Grand Tunis, se trouve aujourd’hui dans un état déplorable.
Les conditions environnementales y sont si dégradées qu’elles suscitent perplexité, interrogations et inquiétudes, dans un contexte marqué par une quasi-absence des services municipaux.
Les ordures ménagères, les mauvaises herbes et les déchets de chantiers s’y sont amoncelés, tandis que les abords des rues et ruelles ont été accaparés par les promoteurs immobiliers – qu’il s’agisse de chantiers en cours ou de terrains vagues non clôturés.
Ceux qui refuseraient de croire ce constat, qu’ils soient responsables ou simples citoyens, seraient choqués par l’ampleur de la dégradation : lampadaires publics détruits, arbres brûlés, végétation sauvage envahissant la quasi-totalité des trottoirs, aussi bien entre les deux voies principales que sur leurs côtés, notamment dans les rues adjacentes.
Nous espérons vivement que la situation soit prise au sérieux, que les responsabilités soient clairement établies et que ce quartier, considéré comme l’un des fleurons de l’urbanisme moderne, soit assaini et réhabilité.
C’est un objectif réalisable, avec la volonté nécessaire.
Que Dieu nous guide !
