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Par Mustapha Azaiez : L’émotion face la raison

Par Mustapha Azaiez : L’émotion face la raison

L’émotion face à la raison… L’irrationnel face au rationnel, la subjectivité, le déni de la réalité, l’oubli… Que de sentiments inexplicables déclenchés par le passage du cortège funèbre de notre défunt président!

Nous avons, soudain découvert chez lui des qualités que personne ne lui a prêtées de son vivant, même ses pires ennemies se sont mis à l’encenser et à revendiquer une part de son héritage.tout le monde a oublié ou fait semblant d’oublier qu’ ‘il est responsable en grande partie de cette situation par aveuglement paternel ou par crainte conjugale.

A -t-on oublié que Youssef Chahed est tombé en disgrâce à cause de l’arrestation de Chafik Jarraya l’ami de Hafedh et de Belhaj de Tripoli? A- t-on oublié que Monsieur le président a mis tout en œuvre, en mobilisant l’UGTT, le parti NIDA pour le destituer et que c’est grâce à une poignée de députés ( dont le fer de lance, il faut le rappeler fut Sahbi Ben Fredj) , refusant le népotisme et la décheance de l’état, que YC a pu continuer à gouverner malgré l’hostilité de son propre parti?

Comment se fait il que le responsable réel de la crise soit glorifié au même titre qu’un prophète et que le chef de gouvernement qui nous a sauvé de la pire chose qui pouvait nous arriver à mon sens, qui est le népotisme, soit lynché par les médias et les services sociaux? N’est il pas étonnant d’ailleurs que l’affaire de la campagne anti Chahed orchestrée par une société israélienne n’ait eu aucun ou si peu d’échos chez nos journalistes?

L’actuel chef du gouvernement qu’on qualifiait de mou et d’inconsistant a fait preuve durant toutes ses épreuves et face à l’adversité d’un grand sang froid et de sagesse, il a continué avec son gouvernement à bosser sereinement; aujourd’hui alors que les résultats de ce travail silencieux et il faut le reconnaître mal médiatisés, sont là ; la campagne anti Chahed reprend de plus belle. Les anti sont très actifs ; les pro sont plutôt très discrets ( attentifs très probablement au sens que prendra le vent). Comment peut-on discerner face à cette offre pléthorique de candidats de ce qui sera le mieux?

Et bien faisons un bilan et un SWOT des différents candidats du camp “progressiste” ; regardons quels sont les partis et les parties derrières chaque candidat; mettons-les en confrontation directe afin d’évaluer leur prestance, leur charisme et leurs connaissances des dossiers.

Oui , le seul salut d’avoir un candidat au deuxième tour est une évaluation objective ( CV , bilan , confrontation directe) de chacun des candidats, de ce camp qu’ on désespère de voir uni.

On le sait tous par expérience aujourd’hui, s’ ils y vont tous, on perdra tous.

Mustapha Azaiez – Médecin de libre pratique

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