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Paris sous haute surveillance policière et militaire : Les gilets jaunes ont préféré rester discrets

Paris sous haute surveillance policière et militaire : Les gilets jaunes ont préféré rester discrets

Une semaine après les scènes d’émeute et de saccages survenues sur les Champs-Elysées, à Paris, des « gilets jaunes » ont préféré évier la célèbre avenue et défiler dans le calme, dans d’autres quartiers de la capitale et dans plusieurs autres villes pour leur acte XIX.

Le ministère de l’Intérieur a recensé. Ils étaient 8 300 à manifester ce 23 mars en France à 14 heures dont 3 100 à Paris (Sources du ministère de l’Intérieur).

Sur décision du nouveau préfet de police, Didier Lallement, récemment nommé en remplacement de Michel Delpuech, limogé la semaine écoulée, aucun « gilet jaune » n’était autorisé à défiler sur et autour des Champs-Elysées ou sur la place de l’Etoile, leurs traditionnels points de ralliement depuis le début de la mobilisation il y a plus de quatre mois. Les gilets jaunes ont été découragés par les nombreux fourgons blindés et canons à eau des forces de l’ordre positionnés dès le petit matin, au beau milieu de la prestigieuse artère parisienne.

Plusieurs centaines de « gilets jaunes » se sont repliés sur la place Denfert-Rochereau pour prendre part à un cortège, déclaré en préfecture, qui a rejoint sans incident le Sacré-Cœur, dans le nord de Paris, aux cris notamment de « Macron démission! ».

La préfecture a annoncé que 5 628 contrôles préventifs avaient été effectués, entraînant 56 interpellations et 45 verbalisations de personnes s’étant rendues sur le périmètre interdit, autour des Champs-Elysées. Le renforcement du dispositif de sécurité a été décidé pour éviter les violences de la semaine dernière qui avaient abouti à l’incendie du restaurant Le Fouquet’s et au pillage de nombreuses boutiques de l’avenue des Champs Elysées.

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