Tout semble à croire que le Gouvernement Bouden souhaite sortir de sa léthargie … et de son silence assourdissant ! « Trop, c’est trop ». Car, à continuer à supporter les critiques infondées d’observateurs ou d’experts cathodiques, c’est finalement l’image de la Tunisie qui se trouve écorchée, à vif !
En attendant confirmation de cette démarche, c’est Ezzedine Saidane qui fait les frais de ce réveil tardif. En effet, par la voix de Mme Kaouther Mme Kaouther Ghomrasni ep Babia, directrice générale de la Gestion de la Dette et de la Coopération Financière au Ministère des Finances que le démenti a fusé : La Banque Centrale de Tunisie (BCT) n’a pas eu recours à la planche à billets pour honorer les salaires du mois de janvier 2022. Sa parole compte double puisque Kaouther Ghomrasni ep Babia est également, depuis juin 2015, en sa qualité de représentante du Ministère des Finances, membre du Conseil d’Administration de la BCT, le plus haut organe de décision de l’Institut d’émission tunisien.
Et comme pour étayer ses propos, elle détaille les différentes ressources mobilisées et qui sont à l’origine de la hausse récente du compte courant du Trésor : il s’agit, primo, de 2,7 milliards de dinars de ressources fiscales pour le mois de janvier. Secundo, la dinarisation du prêt algérien de 300 millions de dollars, ainsi que 0,7 milliard de dinars provenant du réseau postal. Et tertio, la conclusion d’un emprunt interne de 115 millions de dinars. Elle a expliqué, à ce titre, que les ressources financières de l’Etat tunisien se limitent exclusivement aux ressources fiscales ainsi que les emprunts internes (nationaux) et externes (internationaux).
Ajoutant que la BCT n’a pas fait fonctionner la planche à billets comme l’a colporté Saidane. Concernant le retard enregistré dans le versement des salaires de certains secteurs, Mme Babia, a rassuré les fonctionnaires que tous les salaires seront couverts et honorés d’ici la fin du mois de janvier.
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