La Cheffe du Parti Destourien Libre (PDL), a annoncé dans une vidéo diffusée en direct ce soir sur sa page qu’il n’y avait pas de différends sur sa présidence du parti.
« Nous travaillons pour libérer le pays des entraves de ce parti fasciste et diriger le pays pour le sauver », a-t-elle expliqué.
Ajoutant que des parties « veulent la tuer pour diviser le parti », estimant qu’elle « a dépassé toutes les lignes rouges en raison de sa non-reconnaissance de Rached Ghannouchi ».
En outre, Moussi a précisé qu’elle est exclue du projet de conciliation de Ghannouchi avec les destouriens, car il ne peut pas acheter son silence.
« Vous ne pouvez pas appliquer des réformes dans un pays qui peine à installer un centre de vaccination digne (…) Il faut mettre fin à cette situation chaotique», a-t-elle martelé.
« Ces parties ont compris sur le terrain que l’alternative politique au pouvoir en place est prête, capable de mener une série de réformes dans tous les domaines et qu’ils n’ont pas la possibilité de négocier avec sa présidente », a-t-elle ajouté.
Dans le même contexte, elle a estimé que certains pouvoirs politiques actuels soutiennent le gouvernement en place non seulement « en raison de leur rancune ancienne vis-à-vis du parti destourien, mais aussi par complexe du modèle bourguibien de la femme moderne et dirigeante ».
Moussi a conclu sa vidéo en adressant un message à ses détracteurs qu’ils se détrompent s’ils pensent que ces plans vont les déstabiliser, qu’ils n’ont même pas peur et qu’ils vont poursuivre leur combat jusqu’au bout par le biais de la justice et de l’éveil du peuple tunisien.
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