Le directeur général de la Concurrence et des Enquêtes économiques au ministère du Commerce, Houssem Eddine Touiti, était de sortie ce mercredi 4 janvier pour faire le point sur ce qui trotte dans la tête de tous les citoyens : Les pénuries. Aux explications habituelles – la guerre en Ukraine, etc. – il a ajouté une toute autre, une nouvelle : Les changements climatiques…
Il a déclaré à la Radio nationale que ce phénomène a fortement touché les récoltes partout dans le monde, se greffant aux autres dysfonctionnements, notamment les ratés dans les importations à l’échelle de la planète. «Le marché tunisien qui importe plusieurs produits a été affecté par ces facteurs, en plus du surgissement de plusieurs maux tels que la spéculation dont sont coupables certains commerçants et intermédiaires illégaux», a déclaré le DG de la Concurrence.
Par ailleurs il défend son ministère en affirmant que tout a été fait pour organiser le marché et les chaînes de distribution. «Nous avons accordé la priorité au marché local en termes d’approvisionnement, surtout pour les produits de forte consommation tels que le lait, les pommes de terre, les oignons, les tomates (…). Nous avons coordonné nos actions avec les organismes tels que l’Office des céréales pour accélérer la cadence d’importation et de déchargement des marchandises. Nous avons aussi supervisé directement les opérations de ventilation des produits de première nécessité pour les orienter prioritairement vers les zones où il y a le plus de nécessiteux», a dit Houssem Touiti.
Il a martelé que le ministère de Fadhila Rabhi a mis en place un dispositif de contrôle pour combattre la spéculation, le monopole et la flambée des prix…
Au sujet de l’approvisionnement en sucre et autres produits de base, il affirme que les quantités mises sur le marché sont passées de 1000 à 1400 tonnes par jour.
S’agissant du lait, qui tourmente les Tunisiens depuis des semaines, le DG de la Concurrence a accusé les circuits de stockage clandestins.
Quant à l’huile végétale, elle fera son grand retour très prochainement, mais pas au niveau des besoins des consommateurs, avertit Houssem Touiti. «Il y a 8 mille tonnes en cours de distribution», a-t-il indiqué, en s’en prenant au fléau endémique de la spéculation qui a compliqué la tâche des circuits de distribution.
Bref, il y a à boire et à manger dans ce qu’a dit le collaborateur de Fadhila Rabhi. Chacun se fera son propre avis sur la question…
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