Les recettes touristiques et les transferts des TRE continuent de battre les records en atteignant pour la première fois 44% des réserves en devises après avoir culminé à 11,9 milliards de dinars au terme de la première décade du mois d’octobre courant contre 9,9 milliards de dinars une année auparavant.
Les réserves en devises ont culminé à 27083,0 millions de dinars (MD) soit l’équivalent de 121 jours d’importations en hausse de 3398,9 millions de dinars et ce, selon les indicateurs monétaires et financiers publiés par la Banque Centrale de Tunisie hier jeudi 12 octobre 2023.
Cette situation a été, dans une large mesure, à l’origine de la poursuite de la contraction du déficit courant qui s’est établi à -2.814 MD (ou -1,8% du PIB), à fin juillet 2023, contre -7.793 MD (ou -5,4% du PIB) une année auparavant et ce, parallèlement à la baisse du déficit commercial de 5450.1 MD à fin août écoulé.
Secteur extérieur : Indicateurs au vert
Les recettes touristiques ont culminé à 6000,9 MD au 10 octobre courant contre 4240,0 MD à la même date de l’année précédente enregistrant ainsi une amélioration remarquable de 1760,9 MD soit une hausse de 41,5%. Les transferts de TRE ont évolué sur la période de 5639,2 MD à 5920,8 MD ce qui correspond à une appréciation de 281,6 MD ou de 5%.
En même temps, le service de la dette extérieure s’est situé au titre de la première décade du mois en cours à 7958,8 MD.
Le dinar s’apprécie face au dollar
La valeur de la monnaie nationale s’est améliorée de 4,63%, selon les indicateurs de la BCT, par rapport au billet vert qui vaut actuellement 3,17 dinars.
D’un autre côté, les chiffres de l’institut d’émission, révèlent que le taux du marché monétaire se situe à 8% alors que le volume global de refinancement est évalué à 13433,3 MD. L’encours de l’opération de l’Open Market est estimé quant à lui à 6506,3 MD.
Il est à noter que les recettes provenant du secteur touristique et des transferts de la diaspora n’ont cessé de se consolider ce qui a permis d’alléger le déficit courant du pays et ce, en dépit du creusement de la balance énergétique et de la pression due à l’importation des denrées alimentaires de base en raison des défis posés par la conjoncture internationale.
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