Economie

Pétrole : Alger défend très bien son bifteck et tant pis pour Biden

Pétrole : Alger défend très bien son bifteck et tant pis pour Biden

Dès le mois prochain la production de brut va monter de 2000 barils/jour pour se hisser à 1.057 millions barils/jour. C’est le ministère algérien de l’Énergie qui l’a fait savoir ce mercredi 3 août dans un communiqué sur sa page Facebook. Cette annonce fait suite à la participation du ministre, Mohamed Arkab, à la séance travail de la 43ème réunion du Comité ministériel conjoint de suivi (JMMC) et à la 31ème Réunion ministérielle Opep –Non Opep.

Au terme de cette rencontre, il a déclaré ceci : «lors des réunions de ce jour qui regroupe chaque mois l’OPEP et ses partenaires non-membres de l’Organisation, nous avons examiné la situation actuelle du marché pétrolier, ses perspectives à court terme et pour convenir d’une action commune afin d’assurer la stabilité et l’équilibre du marché», rapporte Algérie Eco.

«En nous basant sur les travaux du Comité technique qui s’est réuni hier, nous avons pris note des incertitudes qui pèsent actuellement sur les fondamentaux du marché pétrolier. Nous avons considéré que ces risques pourraient potentiellement entraver le rebond attendu de la demande globale de pétrole au cours des prochaines semaines et créer davantage de volatilité sur les marchés. Nous avons réitéré notre volonté forte d’œuvrer à la stabilité et à l’équilibre du marché pétrolier international en assurant un approvisionnement stable et régulier», indique le ministre.

«Tout en restant extrêmement vigilants, nous avons pris la décision que nous procéderons en septembre à une augmentation globale de 100.000 Mb/j de la production de l’OPEP et de ses partenaires de la Déclaration de Coopération».

«Nous réexaminerons la situation du marché lors de notre prochaine réunion dans un mois et nous prendrons les décisions idoines pour maintenir la stabilité et parvenir à l’équilibre du marché pétrolier international. Avec cette décision, la production algérienne augmentera de 2000 b/j pour atteindre un niveau de 1.057 Mb/j en septembre», a précisé le même communiqué.

Certes ce n’est pas au niveau de ce que le président américain, Joe Biden, était allé quémander à Djeddah pour faire baisser la tension sur le marché mondial, mais les pays producteurs ont aussi leurs intérêts à défendre. Et ça commence par des hausses de production mesurées pour ne pas faire fondre drastiquement les prix. Tant pis pour les gros acheteurs, notamment les Américains et les Européens…

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