Les pays acheteurs ont eu la bonne surprise de constater ce jeudi 5 janvier que les prix du pétrole ont continué à baisser. Le baril de Brent de la mer du Nord s’est nettement replié sur le marché mondial, jusqu’à 79,77 dollars. Même tendance pour le baril de West Texas Intermediate (WTI) : 74,75 dollars. À chaque fois que les tarifs plongent sur le marché international les autorités tunisiennes sortent de nulle part leurs propres prix pour justifier les tourments qu’elles infligent aux automobilistes. Cette fois nous avons pris les devants pour éviter toute supercherie…
À quoi ou à qui les acheteurs doivent cette bonne nouvelle ? À la Chine, le plus gros consommateur de pétrole de la planète. D’ailleurs c’est toujours elle qui fausse les calculs des pays producteurs. Cette fois aussi c’est la flambée du Coronavirus en Chine qui sème un vent de panique et un stress sur l’économie mondiale. Comme on le sait cette dernière a horreur des incertitudes sur les perspectives à court terme.
Le ralentissement économique en Chine, avec une activité manufacturière qui a plongé en décembre dernier pour le cinquième mois d’affilée, impacte forcément l’Occident. La relance chinoise, sur laquelle pariaient les investisseurs du monde entier, attendra…
Pourtant l’Occident a mis une pression folle sur Pékin pour desserrer la vis autour de sa politique anti-Covid 19. La Chine a fini par plier, ce qui a accéléré la propagation de la pandémie. Et maintenant les mêmes Occidentaux se mettent à imposer des barrières aux voyageurs en provenance de la Chine, en leur exigeant des tests négatifs, ce qui est compréhensible. Mais le fait est que là où il y a des restrictions il y a automatiquement des freins pour l’économie.
Du côté des tarifs du gaz naturel, ils n’ont jamais été aussi bas en Europe, à cause de la douceur inhabituelle des températures pour la saison. Hier mercredi 4 janvier, le contrat à terme du TTF néerlandais, la référence européenne en la matière, a chuté de près de 10%, à 65,00 euros le mégawattheure (MWh). Une excellente nouvelle pour les ménages européens, une catastrophe pour les gros producteurs tels que le Qatar, l’Algérie…
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