Les experts avaient prédit un baril de pétrole jusqu’à 150 dollars, on pouvait en douter avant que le risque d’invasion totale de l’Ukraine par la Russie soit aussi élevé. Maintenant qu’on y est presque, plus rien ne peut calmer les cours du brut sur les marchés internationaux, à part d’une désescalade rapide et tangible sur le front ukrainien. En attendant tous les records depuis 2008 ont été pulvérisés : Le baril de brent de la mer de nord s’est hissé à près de 140 dollars hier vendredi 6 mars vers 23h…
139,19 dollars, c’est le nouveau record enregistré hier. Ce matin vers 6h45 les choses se sont un peu calmées, avec un repli jusqu’à 129,49 dollars. En comparaison avec la clôture d’hier vendredi la montée des cours est de près de 10%, mais pour le brent c’est +33% depuis le déclenchement des hostilités. Rien que sur les 5 dernières séances, la progression des prix est fulgurante : plus de 32%…
Et c’est loin d’être terminé au regard des dernières confidences du président russe, Vladimir Poutine : il a dit au chef de l’Etat français et président du Conseil de l’Union européenne, Emmanuel Macron, qu’il est déterminé à aller jusqu’au bout pour obtenir tout ce qu’il a demandé, par la guerre ou la diplomatie. On ne l’avait pas pris au sérieux quand il avait menacé de mettre la main sur l’Ukraine, maintenant que ses tanks y sont on est obligé de l’écouter…
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