Economie

Pétrole : si le PDG de la Sonatrach dit vrai ce sera désastreux pour la Tunisie

Pétrole : si le PDG de la Sonatrach dit vrai ce sera désastreux pour la Tunisie

Les cours du pétrole sont surveillés en ce moment comme du lait sur le feu. En effet la demande mondiale est sur une tendance à la hausse, quoiqu’un peu impactée par le nouveau variant du Coronavirus, Omicron. Les nations du monde entier scrutent les cours du brut pour deux raisons : Les pays producteurs rêvent que les tarifs s’envolent pour en tirer le maximum de profit, alors que les acheteurs désirent le contraire évidemment. De ce point de vue les prévisions du PDG de la Sonatrach, en Algérie, ont de quoi terrifier la Tunisie, qui a bâti sa Loi de finances 2022 sur une hypothèse de 75 dollars le baril…

Le patron de la compagnie de pétrole publique algérienne, Toufik Hakkar, a déclaré dans un entretien avec AL24 News que les prix du brut pourraient monter jusqu’à plus de 100 dollars américains le baril et ce, “à moyen terme“. Il explique cette prochaine envolée par le niveau très bas des investissements dans l’exploration et l’exploitation de l’or noir. Un pétrole rare se traduit forcément par un brut plus cher…

 «Ce recul les investissements alleit entraîner à moyen terme une pression sur l’offre, ce qui se répercutera positivement sur les cours qui devront dépasser le seuil les 100 dollars», rapporte Algérie 360° ce lundi 3 janvier…

Toufik Hakkar ajouté toutefois que la conjoncture sanitaire mondiale, si elle persiste, pourrait impacter la relance économique et donc tirer ver le bas les prix du pétrole…

Au sujet de la montée des prix du gaz ces derniers mois, il a pointé la responsabilité des pays consommateurs avec une politique énergétique inadaptée. D’après lui le virage des politiques publiques vers les énergies renouvelables et la tendance des contrats d’achat direct «spot» en lieu et place des contrats à long terme font flamber les tarifs…

«Nous avons averti depuis des années contre les résultats de la transition énergétique non étudiée et précipitée. Cette démarche a créé un climat de doute auprès des investisseurs qui refusent d’injecter les sommes importantes sans une vision claire à long terme», a indiqué le patron de la Sonatrach (Société nationale pour la recherche, la production, le transport, la transformation, et la commercialisation des hydrocarbures).

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