Economie

Pétrole : Tebboune va rouler sur l’or, Saied se frotte les mains

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Le prix du baril de pétrole file droit vers la barre des 100 dollars, vu la montée de la tension entre la Russie et l’Ukraine. Les cours du baril de Brent de la mer du Nord se sont hissés à 97 dollars en ce début de journée. Hier mardi 22 février le tarif du baril livrable en avril prochain est même monté à 99,50 dollars. Le mécanisme est simple et implacable : ça flambe sur les marchés parce que le pétrole pourrait vite manquer si le président russe, Vladimir Poutine, maintient la pression sur l’Ukraine durant encore quelques semaines, ou pire l’envahit…

En effet les livraisons de la Russie, 1ère exportatrice mondiale de gaz naturel et 2ème pour le pétrole, pourraient se tarir dans un marché où la demande monte crescendo du fait de la relance économique mondiale. L’Algérie est l’un des grands en Afrique de cette envolée des cours du brut (il y a aussi la Libye, le Nigéria, l’Angola et le Congo)…

Rappelons que les revenus des hydrocarbures pèsent plus de 95% dans les recettes globales de l’Algérie et que 60% du budget de l’Etat provient directement de ce pactole. Donc vous imaginez les profits pour les caisses publiques si les cours du pétrole continuent de monter. Par ailleurs Alger a bâti sa loi de finances 2022 sur un tarif moyen du baril de pétrole à 45 dollars. On est déjà à plus du double, et c’est loin d’être terminé avec ce que concocte Poutine en ce moment

La dernière bonne nouvelle pour Kais Saied c’est le chèque de 300 millions de dollars que lui a signé le président algérien, Abdelmajid Tebboune. Ce dernier certes ne pourra pas régler tous les problèmes de son voisin et frère, mais il est évident qu’une Algérie plus prospère sera forcément plus généreuse…

 

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