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Pétrole-Très mauvais pour Tunis : Le dispositif de Biden n’a pas tenu à cause de l’Arabie saoudite

Pétrole-Très mauvais pour Tunis : Le dispositif de Biden n’a pas tenu à cause de l’Arabie saoudite

Les experts avaient averti : Les effets de l’intervention américaine pour tasser les cours mondiaux du brut ne dureraient pas. Ça n’a pas loupé. Après un net recul dernièrement, le prix du baril de pétrole reprend son envol. La raison principale : les appétits du mastodonte saoudien, Saudi Aramco, qui a haussé ses prix de vente. Une très mauvaise nouvelle pour la Tunisie, dont un des problèmes majeurs est le coût exorbitant des subventions énergétiques publiques…

Depuis lundi 6 décembre 2021, les cours du brut montent. Mais l’Arabie saoudite n’est pas la seule en cause, le blocage des pourparlers sur le nucléaire iranien est également une source de tension pour les marchés internationaux. Lundi dernier aux alentours de 10H50 GMT (11H50 à Paris), “le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février grimpait de 2,35% à 71,52 dollars. À New York, le baril de West Texas Intermediate (WTI) pour le mois de janvier avançait de 2,63% à 68,00 dollars. Les deux contrats de référence de part et d’autre de l’Atlantique ont respectivement perdu 3,91% et 2,77% la semaine dernière“, rapporte Capital.

 Saudi Aramco “a augmenté tous ses prix de vente officiels de janvier pour les cargaisons à destination de l’Asie et des États-Unis“, confient les analystes de S&P Global Platts.

D’après un expert de Oanda, la nouvelle donne démontre “la confiance” de Riyadh, “qui doit estimer que la reprise mondiale ne déraillera pas” et ne fera pas tanguer la demande en brut, en dépit des inquiétudes autour du variant Omicron. L’avenir immédiat nous le dira…

Une chose est certaine : les voisins de la Tunisie, la Libye et l’Algérie, se frottent les mains, elles dont les finances publiques dépendent beaucoup du pétrole, même si Alger a commencé à opérer une mue économique vers plus de diversification et une réduction drastique des subventions. La Libye par contre attendra, vu les gros pépins politiques qui sont les siens actuellement, avec ces élections qui sont loin d’être la voie de la pacification escomptée

 

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