Economie

Photo de l’année : Le député Badreddine Gammoudi révèle que les tunisiens boivent des eaux usées

Partager

Le député et membre du Bloc démocratique à l’Assemblée des représentants du peuple, Badreddine Gammoudi, a révélé dans une déclaration à une radio privée, vendredi 5 mars 2021, que l’eau du barrage de Sidi Salem, à partir de laquelle la moitié de la population de la République est approvisionnée, n’est pas potable.

Gammoudi a déclaré qu’il s’est rendu au gouvernorat de Béjà, où il a inspecté le barrage susmentionné et la station d’épuration dans la région, et s’est rendu compte que l’eaux usées de la station d’épuration sont déversées dans la vallée de Béjà, avant de se déverser dans le barrage de Sidi Salem, qui alimente le Grand Tunis, le littoral et la ville de Sfax en eau « potable ».

Le député a qualifié ce qui se passe comme un crime contre l’humanité et les citoyens, car il provoque plusieurs maladies, dont le cancer, blâmant le gouverneur de Béjà, les responsables locaux, le ministère de l’Environnement, le ministère de l’Agriculture, l’Office National de l’assainissement et la Société tunisienne de l’exploitation et de la distribution des eaux.

Il a également appelé le procureur de la République du gouvernorat de Béjà à ouvrir une enquête urgente sur ce “crime contre les Tunisiens”.

Gammoudi a souligné qu’il existe un crime plus grave, à savoir que la vallée adjacente à la station d’épuration et au barrage de Sidi Salem est la vallée où tous les déchets de la ville du Grand Béjà, des déchets industriels et des déchets les abattoirs, qui se mélangent à l’eau de désinfection non traitée, se dirigent ensuite vers le barrage de Sidi Salem.

Laissez un commentaire
Publié par
Mohamed Ben Abderrazek