Categories: A la unenewsSociété

Photo du jour : La Cheikha de Tunis n’aime pas les chiens errants et le coronavirus aussi…

Partager

La photo d’aujourd’hui mercredi 23 décembre 2020 a été prise au centre de la capitale où la Cheikha nahdhaouie de Tunis, Souad Abderrahim est en train de superviser le déroulement d’une campagne de dépistage du Coronavirus en utilisant les tests rapides dont elle a annoncé l’organisation à partir du début de cette semaine.

La Cheikha a déclaré, à cette occasion, que la campagne a été lancée dans  trois arrondissements de la ville de Tunis pour enquêter sur la propagation du virus à travers des tests rapides et gratuits au profit des citoyens, en particulier ceux qui ont des symptômes ou qui ont eu des contacts avec une personne contaminée.

Toujours selon la Cheikha, chaque citoyen qui participe à la campagne de dépistage obtient un résultat immédiat.

Il est à noter que les tests rapides, importés depuis le mois de mars dernier, sont entrés en service au début du mois de novembre écoulé pour atténuer la pression sur les tests de type RT-PCR, leur nombre ne dépasse pas les 200 milles Kits et sont réservés seulement pour le cadre médical des hôpitaux publics et les services du SAMU.

Il semble ainsi que la municipalité de Tunis ne soit pas concernée par la rareté de ces tests du fait qu’elle a joué un rôle plus pondérant que le ministère de la Santé lui-même à travers la généralisation de l’utilisation de ceux-ci dans les arrondissements les plus denses démographiquement de la capitale.

En somme, la Cheikha de Tunis essaye, paraît-il de se rattraper, en termes d’amélioration de son image, à travers des actes « humanitaires » entourés quand même de flou et d’opacité.

La municipalité de Tunis a été amplement accusée, ces derniers temps, par des ONG nationaux et internationaux et des médias locaux et de par le monde, d’organisation de campagne d’extermination des chiens errants en dépit de sa négation du carnage et de son abolition par un arrêté datant des années 1920.

Laissez un commentaire
Publié par
Mohamed Ben Abderrazek