Jadis réputée pour sa clarté, la plage de Hammam Sousse, une paisible localité non loin de la ville de Sousse, commence à prendre progressivement durant ces derniers temps une allure répulsive.
La photo d’aujourd’hui a été prise le 17 octobre courant à Hammam Sousse et montre une plage jonchée d’ordures, de déchets plastiques et de détritus.
Encerclées par les habitations et les stations d’épuration, la mer au sahel est devenue, notamment ces dernières d’années, un véritable dépotoir.
De vrais désastres écologiques, mais aussi sanitaires, que déplorent de plus en plus les habitants des communes du sahel se passent dans un mutisme général troublant.
Environ deux ans et demi après les premières élections municipales post-2011, où toutes les promesses ont été faites pour améliorer la situation de l’environnement et de la propreté, les ordures continuent à s’entasser sur de nombreuses plages de Tunisie.
Selon l’ONG de défense de la nature WWF, 4% seulement des déchets sont recyclés et 80.000 tonnes de plastique se retrouvent dans la nature chaque année. Ainsi, chaque kilomètre du littoral reçoit tous les jours 6,8 kg de plastique en moyenne.
Dans un pays où le manque de civisme est souvent pointé du doigt et où l’environnement est désormais laissé pour compte par les autorités, quelques associations mobilisent de temps en temps, des bénévoles pour une chasse aux ordures, sans grand succès.
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