Cette photo a été prise samedi dernier, 10 octobre 2020 au quartier El Mourouj, à Tunis. Il s’agit de deux personnes en train d’abattre un mouton devant une boucherie pour servir par la suite une partie de la viande aux clients dans la boutique et une autre partie au restaurant d’à côté sous forme de grillades.
Tout se passe quotidiennement au vu et su de tout le monde, à savoir la police municipale, les services locaux d’hygiène et autres structures de contrôle sanitaire, malheureusement aux abonnés absents même si cet acte d’abattage anarchique est répréhensible et passible d’une peine d’emprisonnement du fait de sa dangerosité sur la santé des consommateurs.
Notons que les ministères du Commerce, de l’Agriculture, de la Santé et de l’Environnement ont mis en garde vendredi 9 octobre, dans un communiqué conjoint, contre l’abattage anarchique des moutons dans les boucheries et les restaurants.
Cependant, il est à indiquer aussi que le cheptel bovin est particulièrement exposé à plusieurs pathologies transmissibles à l’homme telles que la tuberculose bovine, la peste des petits ruminants, la maladie de la langue bleue ou fièvre catarrhale et la fièvre aphteuse. Rappelons aussi que le taux de vaccination du cheptel ne dépasse pas 10%.
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