Le directeur de l’Hygiène du Milieu et de la Protection de l’Environnement, Samir Ouerghemi, a annoncé aujourd’hui mardi 8 juin 2021 que les ministères de la Santé, de l’Agriculture, de l’Intérieur et de l’Environnement se sont accordés pour commencer une campagne d’abattage des chiens errants.
Samir Ouerghemi a indiqué que la campagne vise à lutter contre la propagation de la rage suite au fait que le ministère de la Santé avait identifié quatre cas de rage depuis le début de l’année et que plusieurs cas de contamination ont été identifiés.
A noter que la décision a été prise lors de la réunion du Comité National de la Protection de l’Environnement.
De ce fait, les quartiers de plusieurs villes seront de nouveau transformés après une brève accalmie, et malgré la protestation des associations de défense des animaux, en théâtre de massacre et de torture des chiens errants au vu et su de tout le monde : enfants, touristes, étrangers, associations, etc.
Le plus atroce, beaucoup plus que les spectacles désolants des cadavres de chiens qui jonchent le sol les lendemains des tueries, c’est l’esprit avec lequel des décideurs gèrent cette affaire.
Des décideurs qui ordonnent ces campagnes d’extermination depuis des années et qui ne se sont pas toujours rendus compte que cette méthode barbare et malgré le fait qu’elle soit supposée radicale, demeure sans aucune efficacité, car sans une vraie campagne de stérilisation, rien ne freinera l’augmentation du nombre des canidés.
Ces « responsables » ne savent pas semble-il que la lutte contre les chiens errants commence par faire leur travail comme il se doit, à savoir l’enlèvement des ordures ménagères de façon régulière et rigoureuse. Car tant qu’il y a de la nourriture dans les rues et autour des bennes à ordures, il y aura toujours des chiens.
Qu’ils ignorent ces détails, c’est probablement tolérable vu l’incompétence ordinaire et généralisée, mais qu’ils massacrent ces pauvres bêtes, c’est inacceptable !
Notons que plusieurs pays ont décidé de stériliser, vacciner les chiens, puis de les relâcher. De cette façon, au bout d’un certain moment, quand la proportion de chiens stérilisés devient prépondérante, le nombre des chiens errants va régresser et ils finiront même par disparaître.
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