Dans une déclaration accordée aujourd’hui à Tunisie Numérique, Abderrazek Houas, porte-parole de l’Association tunisienne des petites et moyennes entreprises (ANPME), a commenté le projet de la nouvelle loi de finances.
Houas a souligné que le nouveau PLF 2024 présente des défis majeurs, en particulier face aux nombreuses difficultés auxquelles sont confrontées les PME.
“De nombreux PME traversent une période très difficile. Outre les problèmes financiers, de nombreuses PME sont répertoriées auprès de la Banque centrale, ce qui rend difficile l’obtention d’une ligne de financement, comme cela a été le cas pendant la période du Covid” a déclaré notre intervenant.
Le porte-parole a noté que bien que le PLF mentionne des mesures visant à restructurer les PME en difficulté, les détails concernant les mécanismes adoptés ou les programmes n’ont pas été dévoilés.
“Nous faisons face à des difficultés législatives aggravées par le manque de vision. Le PLF 2024, en réalité, se présente comme une loi axée sur la fiscalité“, a-t-il ajouté.
Houas a également révélé que des mesures ont été prises en faveur des agriculteurs, dont 50 000 d’entre eux sont répertoriés à la BCT pour ne pas avoir remboursé leurs crédits, rendant ainsi l’obtention d’une ligne de financement difficile.
Il a conclu en soulignant : “Pour sauver les PME, il est impératif d’élaborer des mesures spécifiques qui leur sont dédiées“
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