Dans le cadre de soutien aux équilibres de la finance publique, le PLF 2024 prévoit l’instauration d’une taxe provisoire au profit du budget de l’État pour les années 2024 et 2025. Cette taxe sera due par les banques, les institutions financières et les établissements d’assurance et de réassurance. Elle est calculée au taux de 4% de la base imposable à l’IS avec un minimum de 10 000 DT.
Dans une déclaration à Tunisie Numérique, l’analyste et expert financier Samir Rekik a rappelé que cette mesure n’est pas une première en Tunisie. Elle a été aussi appliquée dans plusieurs pays à l’instar de l’Italie.
“A mon avis, les banques tunisiennes qui réalisent d’importants revenus n’accepteront pas que leurs revenus soient impactés. C’est pourquoi cette nouvelle taxe de 4% sera supportée par les clients des banques”, estime Samir Rekik.
Et d’ajouter “A l’heure où les frais des banques sont encore excessivement élevés et l’absence du contrôle, la part des commissions bancaires dans le Produit net bancaire (PNB) dépassent dans certains cas les 60% et elles sont destinées à couvrir les charges des employés du secteur bancaire”.
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