La société Poulina Group Holding « PGH » vient de publier ses indicateurs d’activité relatifs au 4ème trimestre 2021.
Le chiffre d’affaires réalisé à la clôture du 4ème trimestre 2021 a atteint 871 Millions de Dinars (MD) enregistrant une augmentation de 28% par rapport aux réalisations du 4ème trimestre 2020. La production a connu un accroissement de 28% durant ce trimestre pour atteindre 870 MD.
Selon les indicateurs publiés, les Investissements réalisés, durant le 4ème trimestre 2021, ont atteint 60 MD contre 53 MD pour la même période en 2020.
Sur l’année 2021, le chiffre d’affaires global s’est accru para rapport à celui de 2020 de 22% à 3336,171 MD, alors que la production a avancé de 22% aussi entre 2020 et 2021 pour se situer à 3332,144 MD. Les investissements réalisés l’année dernières sont de 148,024 MD.
Au niveau du métier « intégration avicole », le chiffre d’affaires global réalisé en 2021 est de 783,972 MD soit une hausse de 25% par rapport à l’année 2020. La production a évolué sur la période de 2020-2021 de 25% à 788,676 MD.
Selon une note récente de l’Observatoire National de l’Agriculture (ONAGRI), la production de poulet de chair vif n’a pas connu une grande variation durant les douze mois de l’année 2021.
La note de l’ONAGRI assure qu’au cours du mois de décembre 2021 le prix à la production du poulet de chair vif a connu des fluctuations avec une tendance baissière. Une comparaison du prix moyen mensuel enregistré avec celui du même mois de l’année précédente montre une hausse de 45,3% (4056,1 millimes/kg contre 2791,0 millimes/kg).
Rappelons que l’aviculture en Tunisie est un secteur stratégique. Elle représente 33% de la production animale, 12% de la production agricole, 59% de la production de viande et offre 15000 emplois. Après 2011 et particulièrement en 2012, le secteur a connu une libéralisation alors qu’il était basé depuis 1987 sur un système de quota et de programmation des importations. Cette libéralisation a été établie sans toutefois mettre en place une solution de remplacement ce qui a entrainé la perturbation de la chaîne de production.
En l’absence de structure représentative agricole efficiente et vu la démission des autorités de tutelle, le secteur n’a cessé de connaitre durant la dernière décennie des crises récurrentes de plus en plus sévères. Ces perturbations ont souvent pour origine la désorganisation des circuits d’approvisionnement et de commercialisation.
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