Société

Pour la FIJ, le projet de réforme constitutionnelle menace la liberté des médias

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Les nouveaux amendements au projet de constitution proposés par le président tunisien Kaïs Saïed constituent une menace majeure pour la liberté des médias. La Fédération Internationale des Journalistes (FIJ) se joint à son affilié, le Syndicat National des Journalistes Tunisiens (SNJT) pour dénoncer le projet de constitution et appeler à se mobiliser en faveur des droits des médias.

Après avoir remporté les élections présidentielles de fin 2019, Kaïs Saïed s’est emparé des pleins pouvoirs exécutifs le 25 juillet 2021 et a suspendu le Parlement. Après s’être engagé à proposer une nouvelle constitution, il a publié un premier document le 30 juin 2022 au Journal officiel, suivi le 9 juillet d’un second texte comprenant de nouveaux amendements. Ce projet de constitution sera soumis à un référendum populaire le 25 juillet 2022, date anniversaire de sa prise des pleins pouvoirs.

La FIJ et le SNJT ont exprimé leurs inquiétudes quant aux menaces que ces nouveaux amendements font peser sur la liberté des médias.

L’absence de garde-fous et la possibilité pour les autorités d’abuser de leur pouvoir envers les droits et libertés “dans le but de protéger les droits d’autrui ou pour les besoins de la sécurité publique, de la défense nationale ou de la santé publique” selon l’article 55 paraissent grandement préoccupants.

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